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Soutien aux femmes de chambres grévistes de l’hôtel Ibis Batignolles

19 Sep
fs ibis batignolles

Rassemblements en soutien aux femmes de chambres grévistes de l’hôtel Ibis Batignolles
 
FEMMES SOLIDAIRES PARIS ET LA COORDINATION ILE DE FRANCE appellent aux rassemblements de soutien des femmes de chambres en grève depuis 2 mois, pour dénoncer l’exploitation qu’elles subissent.
 
1/ Rassemblement ce jeudi 19 septembre à 12 h devant l’hôtel Ibis Batignolles
10 rue Bernard Buffet – 75017 PARIS
Metro ligne 13 ou Tramway T3b : station Porte de Clichy
 
2/ Rassemblement et concert de soutien ce vendredi 20 septembre à partir de
17 H 00
Parc Martin-Luther-King
Près de l’entrée du 151 rue Cardinet
Métro Brochant ou Porte de Clichy
 
Cette grève est une bataille pour la dignité humaine. Elles se battent contre le sexisme, le racisme, le capitalisme et toutes les formes de domination mis en place par le groupe ACCOR.
Elles refusent l’impunité de l’ex Directeur après le viol de l’une d’elles.
 
Leurs revendications sont légitimes. Elles demandent à être embauchées par l’Hôtel Ibis pour en finir avec le sous traitance – Ste STN
Soyons nombreuses et nombreux avec DRAPEAUX.
 
Pour les soutenir en participant à la caisse de grève en ligne, c’est par ici : https://www.lepotsolidaire.fr/pot/0oz7r5n8

Hommage à Mireille Knoll, femme, juive, assassinée

28 Mar

Communiqué de presse

Hommage à Mireille Knoll, femme, juive, assassinée

L’antisémitisme n’est pas une fatalité, il se combat

Femmes solidaires, mouvement féministe universaliste, laïque et d’éducation populaire, issu des comités féminins de la Résistance, est engagé depuis sa création en 1945 contre le racisme, le fascisme et l’antisémitisme.

L’association tient à exprimer son indignation et sa profonde tristesse face à l’assassinat de Mireille Knoll survenu le vendredi 23 mars dernier, femme de 85 ans de confession juive. Ce crime odieux pour lequel le caractère antisémite vient d’être retenu est une barbarie, une barbarie d’abord pour la victime et ses proches, une barbarie pour les juives et les juifs de France, une barbarie pour notre pays tout entier, car quand les juives et les juifs de France ne sont plus en sécurité, ce sont les valeurs de la République qui sont attaquées et notre histoire qui s’assombrit.
L’antisémitisme est dans notre pays une plaie béante, dès qu’on cesse de la soigner le sang coule à nouveau. Nous ne pouvons plus faire comme si nous ne savions pas et fermer les yeux, faire comme si les juives et les juifs de France vivaient en toute sérénité alors qu’ils et elles subissent insultes et violences en tous genres. Ils en viennent même à craindre pour leur vie, celle de leurs enfants.

Depuis plusieurs années, Femmes solidaires intervient dans de nombreux lycées et collèges de France et alerte les pouvoirs publics, les élu.e.s de la République, les ministres, sur la montée de l’antisémitisme porté par les théories complotistes. Nous constatons que comme les violences faites aux femmes, les violences antisémites sont le fruit d’un continuum qui prend corps dans les stéréotypes qui engendrent discriminations et violences. A l’occasion de débats sur l’égalité femmes/hommes, nos intervenantes constatent que l’antisémitisme devient une idée comme une autre que l’on peut exprimer dans certains établissements de façon décomplexée, plongeant les enseignant.e.s dans un profond désarroi. Certain.e.s ne souhaitent plus aborder la question de la Shoah dans leurs classes et subissent l’instrumentalisation systématique du conflit israélo-palestinien qui fige toute réflexion. Si Femmes solidaires est si souvent témoin de ces propos antisémites, c’est parce que ceux qui les propagent rejettent également l’égalité femmes/hommes et le droit des femmes à disposer de leur corps. En première ligne de ces attaques nous retrouvons l’extrême droite et l’islamisme politique sous toutes ses formes porté par des lieux de culte laissés sans contrôle aux abords des lycées. Ces groupes convergent dans leur pensée et leurs actes.

Il est temps de prendre la mesure de ce qui se passe dans nos écoles, l’histoire de Mireille Knoll doit interroger chacun.e de nous. Comment une enfant qui a échappé à la Rafle du Vel’ d’hiv, qui épousera un rescapé de la Shoah, peut mourir en 2018 sous les coups d’un meurtre antisémite soixante-seize ans plus tard ?

La présence des juives et des juifs de France dans notre pays atteste de la longue tradition d’accueil d’une France de la diversité. Nous combattrons efficacement et durablement cette barbarie par la connaissance, le courage du dialogue et la lucidité sur la situation de certains de nos quartiers.

Pour rendre hommage à Mireille Knoll et parce que nous continuerons sur tous les terrains à lutter contre les assignations communautaires, les préjugés, le racisme et l’antisémitisme, nous appelons à la Marche blanche du mercredi 28 mars à 18h30, Place de la Nation.

Paris, mardi 28 mars 2018

2017 : Allons nous dire enfin stop aux violences contre les femmes?

22 Nov

2017 : ALLONS NOUS DIRE ENFIN STOP AUX VIOLENCES CONTRE LES FEMMES ?

Le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences contre les femmes, arrive cette année dans une actualité brûlante. Deux semaines après que le viol d’une enfant de 11 ans ait été requalifié “d’atteinte sexuelle” par le parquet, des centaines de milliers de femmes victimes de harcèlement et d’agressions sexuelles se mobilisent pour dénoncer publiquement leurs agresseurs, connus ou non, avec les hashtags #BalanceTonPorc et #MoiAussi. Le mouvement est mondial.

Certains semblent découvrir le sujet et s’étonnent du nombre de victimes. Pourtant, les violences patriarcales contre les femmes ne sont pas des faits nouveaux. En France, les chiffres n’évoluent quasiment pas d’une année sur l’autre. En 2016, au moins 123 femmes ont été assassinées par leur conjoint ou ex. Chaque jour, 230 femmes adultes sont violées, et plus encore de filles mineures.

Les violences patricarcales prennent de très nombreuses formes : publicités sexistes et dégradantes, insultes, harcèlement dans la rue, cyberharcèlement, harcèlement sexuel au travail, lesbophobie, coups, agressions sexuelles, prostitution et traite, pornographie, mutilations sexuelles, mariages forcés, viols, violences conjugales, violences psychologiques, administratives et économiques, violences contre les femmes en situation de handicap, de vulnérabilité économique, femmes migrantes étrangères souvent victimes de double violence.

Ces violences sont universelles, et touchent toutes les femmes. Elles ont lieu partout dans le monde et sont le fait d’hommes de toutes origines, de tous milieux, de tous pays. Elles ne sont pas seulement le fait de “pauvres”, “d’étrangers” ou d’hommes issus de “quartiers difficiles”, comme on voudrait souvent nous le faire croire afin d’instrumentaliser la parole féministe à des fins racistes, ou pour stigmatiser les milieux populaires.

Malgré l’action des associations féministes et les témoignages de femmes victimes, la tolérance de la société face à ces violences reste très forte, et l’impunité des agresseurs reste la règle : 1% de violeurs seulement est condamné en France.

Il est temps que la société prenne la mesure des violences subies par les femmes du fait du système patriarcal et pour le maintenir. Arrêter les violences ne peut se faire sans un changement global des rapports entre les femmes et les hommes. Cela suppose une volonté de mener une politique publique contre les violences faites aux femmes, de grande ampleur. Cela exige un budget conséquent alloué au secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes. Les subventions aux associations, qui remplissent des missions de service public, doivent être pérennisées et augmentées. Leurs emplois doivent pouvoir être conservés car elles pâtissent en premier lieu de la suppression des contrats aidés.

Nous demandons une loi-cadre contre les violences et le sexisme, qui inclut :
– l’application des lois existantes, le renforcement de l’arsenal juridique, la fin de l’impunité et la protection des victimes ;
– dès le plus jeune âge la prévention et l’éducation à l’égalité, au respect et à la vie affective et sexuelle ;
– la formation des professionnel.le.s aux violences sexuelles et sexistes.

Le 25 novembre, femmes et hommes, manifestons pour enfin en finir avec les violences patriarcales contre les femmes !

13h Montreuil
14h30 République

Premier.e.s signataires : Collectif National pour les Droits des Femmes, Acort Groupe Femmes de Turquie, Amicale du Nid, APEL-Egalité, Assemblée des Femmes, Association Nationale des Etudes Féministes, les Chiennes de Garde, Collectif 13 Droits des femmes, Collectif 20è/Tenon pour l’IVG, Collectif Féministe contre le Viol, Collectif pour le Respect de la Personne, Coordination Lesbienne en France, CQFD Fierté Lesbienne, Ensemble !, Féministes Insoumis.es, Femen, Femmes Egalité, Femmes solidaires, Festival Femmes en résistance, Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, Maison des Femmes de Paris, Maison des Femmes Thérèse Clerc à Montreuil, Marche Mondiale des Femmes Paris Ile de France, Mouvement du Nid, NPA, Parti Communiste Français, Parti Communiste des Ouvriers de France, Planning Familial, Rajfire, Réseau Féministe Ruptures, SKB (Turquie), Union Syndicale Solidaires.

https://www.facebook.com/events/1742619629104596/

Pédocriminel acquitté : rassemblement devant le Ministère de la Justice

13 Nov

Pédocriminel acquitté : tou.te.s place Vendôme (Ministère de la Justice) pour manifester ! Mardi 14 novembre à 18h30

Le violeur d’une enfant de 11 ans a été acquitté aux Assises de Seine et Marne le 7 novembre dernier. Selon la cour, il n’y avait ni « menace, ni contrainte, ni surprise, ni violence », éléments constitutifs du viol d’après la loi. Encore une fois, on présume qu’un.e enfant peut consentir à 11 ans. C’est dans la loi, nous- objecte-t-on. Et alors ? LA LOI DOIT CHANGER !

Sans oublier que d’autres lois ne sont pas appliquées : très peu d’ordonnances de protection de victimes sont délivrées ; 1% des violeurs sont condamnés ; le viol, un crime qui devrait être jugé en cour d’ Assises, est jugé en correctionnelle, entre un vol de portable et un délit d’escroquerie.

CELA AUSSI DOIT CHANGER ! LA JUSTICE DOIT ÊTRE AU SERVICE DES VICTIMES ET DE LA SOCIÉTÉ ET NON AU SERVICE DU MAINTIEN DE PRIVILÈGES PATRIARCAUX .

TOUTES ET TOUS DEVANT LE MINISTÈRE DE LA JUSTICE MARDI 14 NOVEMBRE 18H30 .

Premier.e.s signataires :
Collectif Droits des Femmes
Osez le féminisme !
FemmesSolidaires
Marche Mondiale des Femmes France
Encore féministes
Réseau Féministe « Ruptures »
Coordination Lesbienne en France
CQFD Fierté Lesbienne
Collectif Féministe Contre le Viol
Solidarité Femmes
Maison des Femmes Thérèse Clerc à Montreuil
Zéromacho
Association Mémoire Traumatique et Victimologie
Association Du Côté Des Femmes
Assemblée des Femmes
MDF de Paris
Rajfire
Les Chiennes de garde
FDFA

https://www.facebook.com/events/809359699270592/

Contre l’impunité, contre la loi du silence : Rassemblement mercredi 11 mai à 18H30

10 Mai

Contre l’impunité, contre la loi du silence : 

Rassemblement mercredi 11 mai à 18H30 

en face de l’Assemblée nationale

Lundi 9 mai, une enquête parue sur France Inter et Mediapart a révélé des faits de harcèlement et d’agressions sexuelles, perpétrés par Denis Baupin, député et vice-président de l’Assemblée Nationale. Grâce au courage des victimes qui ont osé témoigner, Denis Baupin a été poussé à la démission de son poste de vice-président en quelques heures seulement.

Pourtant, ces femmes avaient déjà parlé. À leur entourage, aux responsables de leur parti. Pourtant, tout le monde savait… 

L’affaire Baupin n’est pas isolée ; sa démission est une étape de la lutte pour éliminer le harcèlement sexuel et les violences à l’encontre des femmes en politique.

En 2002, Jean-Michel Baylet, Ministre de l’aménagement du territoire, obtenait avec transaction financière le retrait d’une plainte déposée par son ancienne collaboratrice parlementaire pour coups et blessuresEn avril 2016, nous découvrions que Michel Sapin, Ministre du budgetavait du mal à “retenir sa main” quand il se retrouvait en présence d’une journaliste portant un pantalon taille basse. Sans oublier les nombreuses affaires DSK (Tristane Banon, New-York, Carlton)… Et combien d’autres encore profitent d’une position de pouvoir qui les protègerait et leur permettrait de perpétuer crimes et délits en toute impunité.

Quand on parle de “violences faites aux femmes”, il ne faut pas oublier qu’en face de ces femmes, il y a des agresseurs. Ici, ces agresseurs sont des hommes puissants, qui savent user de tous les ressorts pour que les femmes ne parlent pas, dans un monde où l’on doit « se serrer les coudes entre camarades de parti » pour ne pas ternir son image et où les femmes sont priées de passer sous silence les violences patriarcales, en atténuant ou en relativisant les torts des coupables. Un monde où les victimes sont marginalisées, traitées de folles ou de personnes trop sensibles qui n’ont pas le cuir assez dur pour supporter des faits pourtant graves. Sortir du silence demande du courage, de la solidarité et le soutien de la justice.

5 ans après l’affaire DSK, nous appelons à un rassemblement devant l’Assemblée nationale :

  • pour l’inscription au code pénal de l’inéligibilité des hommes politiques reconnus coupables de violences sexuelles et/ou de violences conjugales
  • pour la non-investiture électorale par leur parti politique des candidats hommes sous le coup d’une enquête judiciaire pour des faits de violences sexuelles et/ou de violences conjugales ou déjà condamnés pour de tels faits
  • pour l’ouverture d’enquêtes internes par les partis politiques sur tous les faits dénoncés et rapportés de violences sexuelles, indépendamment de l’enquête judiciaire.
  • pour l’accompagnementpar leur parti, des victimes au dépôt de plainte
  • pour demander la démission de Denis BAUPIN de son poste de député

 

Contre l’impunité, contre la loi du silence : 

RDV mercredi 11 mai à 18H30 

en face de l’Assemblée nationale

Place Edouard Herriot

 

Les premières signatures : 

Association nationale des études féministes

Assemblée des femmes

Collectif National pour les Droits des Femmes

Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et la Contraception

Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes

Les effronté-e-s

Elu-e-s contre les violences faites aux femmes

Fédération Nationale Solidarité Femmes

Femmes migrantes debout

Femmes solidaires

Maison des Femmes de Paris

Maison des Femmes Thérèse Clerc

Mémoire traumatique et victimologie

Osez le féminisme !

Planning Familial

Regards de femmes