Archive | Mai, 2016

70 ans de notre comité Femmes Solidaires

25 Mai

Le samedi 28 mai, nous célébrerons le 70è anniversaire de notre comité Femmes Solidaires de Fontenay avec toutes celles qui ont contribué à son développement et qui ont été à nos côtés toutes ces années.

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Stéphanie MICHEL et Emmanuel CHAREIX condamnés !

24 Mai

Communiqué du comité de soutien 

Vendredi 20 mai, une délégation importante du Comité de soutien est  venu soutenir Stéphanie Michel et Emmanuel Chareix, poursuivie pour diffamation au Tribunal correctionnel de Créteil.

Liliana Moyano, présidente de la FCPE, était également présente, ainsi que Ali Aït Salah président de la FCPE 94.

Malgré les plaidoiries des avocats le jugement condamne Stéphanie et Emmanuel.
– reconnu coupable de diffamation
– amendes avec sursis
– dommages et intérêts à payer aux victimes
– obligation pour la FCPE Nationale de publier le jugement sur son site internet pendant un mois.

Nous ne pouvons ni le comprendre, ni l’accepter.
Stéphanie et Emmanuel ont immédiatement fait appel, celui-ci est suspensif

Nous  réaffirmons notre engagement solidaire et résolu pour défendre les valeurs d’égalité filles-garçons,  le service public d’éducation, l’esprit des Lumières et la lutte contre l’homophobie.
Nous renouvelons notre soutien total à Stéphanie et Emmanuel qui incarnent les valeurs portées par tous les parents d’élèves de la FCPE.

S’attaquer à l’un d’entre nous, c’est s’attaquer à nous tous.

Contre l’impunité, contre la loi du silence : Rassemblement mercredi 11 mai à 18H30

10 Mai

Contre l’impunité, contre la loi du silence : 

Rassemblement mercredi 11 mai à 18H30 

en face de l’Assemblée nationale

Lundi 9 mai, une enquête parue sur France Inter et Mediapart a révélé des faits de harcèlement et d’agressions sexuelles, perpétrés par Denis Baupin, député et vice-président de l’Assemblée Nationale. Grâce au courage des victimes qui ont osé témoigner, Denis Baupin a été poussé à la démission de son poste de vice-président en quelques heures seulement.

Pourtant, ces femmes avaient déjà parlé. À leur entourage, aux responsables de leur parti. Pourtant, tout le monde savait… 

L’affaire Baupin n’est pas isolée ; sa démission est une étape de la lutte pour éliminer le harcèlement sexuel et les violences à l’encontre des femmes en politique.

En 2002, Jean-Michel Baylet, Ministre de l’aménagement du territoire, obtenait avec transaction financière le retrait d’une plainte déposée par son ancienne collaboratrice parlementaire pour coups et blessuresEn avril 2016, nous découvrions que Michel Sapin, Ministre du budgetavait du mal à “retenir sa main” quand il se retrouvait en présence d’une journaliste portant un pantalon taille basse. Sans oublier les nombreuses affaires DSK (Tristane Banon, New-York, Carlton)… Et combien d’autres encore profitent d’une position de pouvoir qui les protègerait et leur permettrait de perpétuer crimes et délits en toute impunité.

Quand on parle de “violences faites aux femmes”, il ne faut pas oublier qu’en face de ces femmes, il y a des agresseurs. Ici, ces agresseurs sont des hommes puissants, qui savent user de tous les ressorts pour que les femmes ne parlent pas, dans un monde où l’on doit « se serrer les coudes entre camarades de parti » pour ne pas ternir son image et où les femmes sont priées de passer sous silence les violences patriarcales, en atténuant ou en relativisant les torts des coupables. Un monde où les victimes sont marginalisées, traitées de folles ou de personnes trop sensibles qui n’ont pas le cuir assez dur pour supporter des faits pourtant graves. Sortir du silence demande du courage, de la solidarité et le soutien de la justice.

5 ans après l’affaire DSK, nous appelons à un rassemblement devant l’Assemblée nationale :

  • pour l’inscription au code pénal de l’inéligibilité des hommes politiques reconnus coupables de violences sexuelles et/ou de violences conjugales
  • pour la non-investiture électorale par leur parti politique des candidats hommes sous le coup d’une enquête judiciaire pour des faits de violences sexuelles et/ou de violences conjugales ou déjà condamnés pour de tels faits
  • pour l’ouverture d’enquêtes internes par les partis politiques sur tous les faits dénoncés et rapportés de violences sexuelles, indépendamment de l’enquête judiciaire.
  • pour l’accompagnementpar leur parti, des victimes au dépôt de plainte
  • pour demander la démission de Denis BAUPIN de son poste de député

 

Contre l’impunité, contre la loi du silence : 

RDV mercredi 11 mai à 18H30 

en face de l’Assemblée nationale

Place Edouard Herriot

 

Les premières signatures : 

Association nationale des études féministes

Assemblée des femmes

Collectif National pour les Droits des Femmes

Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et la Contraception

Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes

Les effronté-e-s

Elu-e-s contre les violences faites aux femmes

Fédération Nationale Solidarité Femmes

Femmes migrantes debout

Femmes solidaires

Maison des Femmes de Paris

Maison des Femmes Thérèse Clerc

Mémoire traumatique et victimologie

Osez le féminisme !

Planning Familial

Regards de femmes

Le divorce par consentement mutuel sans juge, un divorce très dangereux pour les droits des femmes

9 Mai

Le divorce « par consentement mutuel » sans juge

Un divorce très dangereux pour les droits des femmes

 Comment combattre la lenteur excessive de la justice ?  Comment « faciliter »,  « accélérer » la procédure ?

Jean Jacques Urvoas, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a trouvé le moyen : supprimer le passage devant le juge lors d’un divorce. Mesure de bon sens ? Non, fausse bonne idée !

Pourquoi ?

Parce que les associations féministes rencontrent tous les jours des femmes dont les droits ont été mal défendus lors d’un divorce.

Parce qu’au quotidien beaucoup de divorces sont prononcés au détriment des droits des femmes, notamment à cause de la formation des magistrat/es et avocat/es sur la base d’un droit relevant d’une idéologie patriarcale traditionnelle.

Nous devrions donc nous réjouir de ne plus passer devant un juge !  Mais en fait cela risque d’être encore pire pour les femmes :  lorsqu’il y a violences dans le couple, une fois leur décision prise de quitter le conjoint violent, les femmes qui en sont victimes souhaitent que cela se fasse le plus vite possible et elles sont souvent prêtes à brader leurs droits (prestation compensatoire, pension alimentaire,résidence des enfants…).

Seul le magistrat peut entendre les époux et s’il le juge utile reporter l’audience ou rejeter la demande (dans le cas où il estime qu’un des époux est lésé ou qu’il n’y a pas de véritable consentement)

C’est pour cela que nous rejetons cette réforme du divorce !

Les procédures de divorce doivent certes être améliorées, mais en donnant plus de moyens  à la justice et non en renvoyant un service public vers le droit privé, dans la plus pure lignée libérale !

Les conséquences pour les femmes risquent d’être gravissimes, tant financièrement  qu’en terme de préservation de l’ensemble de leurs droits, notamment lorsqu’il y a soit des violences, soit des enfants. Qui peut croire sérieusement que le coût final sera de 50 € , cette somme visant à couvrir l’enregistrement de l’acte mais non la rémunération du notaire ? Qu’en sera-t-il de l’aide juridictionnelle accordée pour les femmes ayant de faibles ressources par ailleurs actuellement peu élevée ?

Nos associations demandent le retrait immédiat pur et simple de cet amendement et l’augmentation des moyens humains et financiers  alloués à la justice pour qu’elle soit rendue dans de meilleurs conditions, notamment de formation des magistrat/es et de délais.

Communiqué signé par les associations :
Abandon de Famille – Tolérance Zéro
Amicale du Nid
Assemblée des Femmes
Les Chiennes de Garde
Coordination des Associations pour le Droit à l’ Avortement et la Contraception
Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes.
Collectif National pour les Droits des Femmes
Les effronté-e-s
Fédération Nationale Solidarité Femmes
Femmes égalité
Femmes solidaires
FIT – Une femme un toit
Grand Chapitre Général Féminin de France
Ligue du Droit International des Femmes
Maison des Femmes Thérèse Clerc
Mémoire traumatique et victimologie
Osez le Féminisme
Planning Familial
Regards de Femmes
Réseau féministe Ruptures