Tag Archives: Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

Le 23 novembre, nous marcherons contre toutes les violences sexistes et sexuelles !

20 Nov

Femmes Solidaires participera à la marche #NousToutes contre les violences masculines.
Départ collectif de Fontenay : RDV à 13h30 devant le RER Fontenay-sous-Bois

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Le 23 novembre, nous marcherons contre toutes les violences sexistes et sexuelles !

Tribune collective parue dans Le Monde
Le 25 novembre, c’est la journée internationale de lutte contre les violences masculines, et cette année encore, nous marcherons. Nous marcherons le samedi 23 novembre, à Paris à la marche organisée par le collectif #Noustoutes, et dans toute la France, pour crier notre colère contre l’impunité des hommes, coupables de violences contre les femmes et les filles.

Ce que nous voulons, c’est crier. Et dans ce cri, il y aura les cris des 94.000 femmes violées et les pleurs des 225.000 femmes victimes de violences conjugales chaque année en France. Et bien pire encore : au centre de ce cri, il y aura le son assourdissant du silence des 136 femmes déjà tuées en 2019, victimes de féminicides, et celui de toutes les femmes que les violences masculines ont détruites ou poussées au suicide.

Ce que nous voulons, c’est hurler. Et dans ce hurlement, il y aura la souffrance des 4 millions de femmes et hommes victimes d’inceste, il y aura le cri silencieux des 165.000 enfant.es violées chaque année en France, dans une quasi-totale impunité (0,4% des violeurs pédocriminels, et 1% des violeurs seront condamnés).

Ces chiffres ne sont pas que des statistiques, c’est un pouvoir réel, concret, des hommes sur les femmes. La domination masculine, ce sont les hommes qui considèrent, en tant que classe, avoir le droit de considérer les femmes et les enfants comme des objets, avoir le droit de se les approprier, de les frapper, de les violer, de les acheter et de les vendre. Les conséquences psycho-traumatiques de ces violences sont aussi massives que l’impunité des hommes coupables.

« L’inceste est la filière de recrutement » de la prostitution, rappelait Andrea Dworkin (42% des femmes en prostitution sont des victimes de pédocriminels); parce qu’ayant subi des violences sexuelles, beaucoup de filles et de femmes sont contraintes à des mécanismes de dissociation psychotraumatique pour survivre et avoir l’impression de prendre le dessus. Lorsque des hommes imposent des actes sexuels à des filles et à des femmes, par l’emprise de l’argent, par la terreur des proxénètes et des pornocrates, ce ne sont rien d’autre que des viols tarifés. La loi abolitionniste de 2016 qui dépénalise les personnes en prostitution, et qui renforce la lutte contre les proxénètes et les « clients » prostitueurs doit être appliquée partout en France. Le « consentement » ne devrait pas s’acheter, le désir et la volonté ne le peuvent jamais. Il ne peut y avoir de lutte efficace contre les violences sans dénoncer ce continuum des violences masculines.

Pourquoi est-ce si lent ? Les femmes n’ont pas le temps d’attendre. Nous voulons que le Grenelle contre les violences conjugales débouche sur des mesures concrètes, transversales à toutes les violences faites contre les femmes, et dotées du budget nécessaire. Nous voulons que la “grande cause du quinquennat” signifie politique publique ambitieuse, avec une méthode, des mesures, des moyens, ainsi qu’une évaluation systématique et transparente des dispositifs mis en place.

Contre toutes les violences masculines, contre toutes les violences, en particulier celles que commettent des hommes sur des femmes lesbiennes, des femmes victimes de racisme, des mères, des filles, des femmes parmi les plus précaires, des femmes en situation de handicap, pour l’universalité des droits fondamentaux des femmes, contre le système prostitueur et pornocriminel, nous marcherons le 23 novembre !
Organisations signataires : 

Isabelle Aubry, AIVI; Marie-Hélène Franjou, Amicale du Nid; Marie-Noelle Bas, Chiennes de garde; Marie-Josephe Devilliers, CIAMS; Suzy Rotjman, CNDF; Marie-Claude Bertrand, CNFF; Emmanuelle Piet, Collectif Féministe contre le Viol; Catherine Morin Le Sec’h, CQFD Lesbiennes Féministes; Florence Montreynaud, Encore Féministes !; Françoise Brié, Fédération Nationale Solidarité Femmes; Inna Shevchenko, FEMEN; Claire Desaint, Femmes pour le Dire, Femmes pour agir; Sabine Salmon, Femmes Solidaires; Yves Scelles, Fondation Scelles; Lilian Halls-French, Initiative Féministe EuroMed; Jocelyne Adriant-Mebtoul, La CLEF; Claudie Lesselier, Maison des femmes de Paris; Nelly Martin, Marche mondiale des femmes; Murielle Salmona, Mémoire Traumatique et Victimologie; Claire Quidet, Mouvement du Nid; Céline Piques, Osez le Féminisme !; Marion, Pépite sexistePlanning Familial 94; Catherine Quentier, RAJFIRE; Michèle Vianès, Regards de femmes; Monique Dental, Réseau féministe Ruptures; Huguette Klein, Réussir l’Égalité Femmes-Hommes; Gérard Biard, Zéro Macho.
Personnalités signataires :

Fatima Benomar, Co-fondatrice des effrontées; Hélène Bidard, Adjointe à la Maire de Paris, en charge de l’égalité femmes/hommes et la lutte contre les discriminations; Danielle Bousquet, Présidente du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (2013-2019); Margaux Collet, autrice; Catherine Coutelle, ex-députée et présidente de la délégation  aux droits des femmes (2012-2017); Typhaine D, autrice, comédienne féministe, Caroline De Haas, militante féministe; Christine Delphy, sociologue et directrice de recherches CNRS; Claire Guiraud, militante féministe; Ghada Hatem-Gantzer, médecin-chef de la Maison des femmes; Rosen Hicher, survivante de la prostitution et militante féministe; Mie Kohiyama, présidente de “Moi aussi Amnésie”; Marie Laguerre, militante féministe; Coralie Miller, autrice, metteuse en scène; Maud Olivier, ex-députée, rapporteure du projet de loi contre le système prostitueur; Raphaëlle Remy-Leleu, autrice; Laurence Rossignol, Sénatrice, ex-Ministre des droits des femmes, présidente de l’Assemblée des femmes.

(*) Texte d’appel inspiré par le discours “Je veux une trêve de 24h durant laquelle il n’y aura pas de viol” d’Andréa Dworkin, pionnière de la lutte contre les violences masculines et du système porno-prostitutionnel.

Soirée-débat « Combattre l’exposition »

13 Nov
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Cette année, à l’occasion de la Quinzaine de la Solidarité Internationale et de la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, nous avons travaillé une programmation avec « Excision, parlons-en » et la maison d’édition Des ronds dans l’O.
 
Du 16 au 30 novembre, nous vous invitons à découvrir trois expositions dans la grande salle d’expo de la Maison du Citoyen :
– « Fuir l’excision, parcours de femmes réfugiées ». Réalisée par Excision parlons-en, cette exposition mets en lumière le parcours de la combattante des femmes qui menacée ou victime d’excision, ont rejoint la France pour se protéger elles-mêmes ou leurs filles ; à travers le parcours de trois femmes illustré par de très belles photographies.
– « Awa, une histoire d’excision en bande dessinée ». Extrait de la bande dessinée « En chemin, elle rencontre… les artistes se mobilisent contre les violences faites aux femmes » par la maison d’édition Des ronds dans l’O.
– « Kimbidalé », présentation du projet de lutte contre l’excision menée en Ethiopie par Femmes Solidaires.
 
La soirée d’inauguration aura lieu le mardi 19 novembre à 19h, à la Maison du Citoyen ; en présence de Diaryatou BAH, présidente d’Excision, parlons-en et autrice d’une autobiographie intitulée « On m’a volé mon enfance ».
 
Notre amie comédienne Valérie Haltebourg sera présente pour lire des témoignages
Cette soirée sera l’occasion d’échanger avec Diaryatou Bah et Adia Sakira (Excision Parlons-en), Marie Moinard (Des ronds dans l’O) et bien sûr Femmes Solidaires sur les réalités de l’excision aujourd’hui et les combats qu’il reste à mener pour éradiquer ce fléau.
 
La rencontre suivie d’une séance de dédicace avec la librairie Mot à mot et d’un buffet éthiopien solidaire avec l’association Karera.
 
Mardi 19 novembre – 19h
Maison du Citoyen et de la Vie Associative
16 rue du Révérend Père Aubry
94120 Fontenay-sous-Bois
 
Entrée libre

Soirée « REVER A GAZA : Femmes et création artistique en zones de conflit »

21 Nov

Nous vous invitons à participer à la soirée « REVER A GAZA : Femmes et création artistique en zones de conflit » , à l’occasion de laquelle nous aurons notamment le plaisir d’accueillir l’artiste palestinienne Malak MATTAR.

RENCONTRE-DEBAT // VERNISSAGE 
JEUDI 22 NOVEMBRE 2018 À 19H
Maison du citoyen et de la vie associative
16 rue du Révérend Père Lucien-Aubry
94120 Fontenay-sous-Bois

Expositions des oeuvres de Laila Kassab et Malak Mattar du 16 novembre au 2 décembre à la Maison du Citoyen et de la vie associative.

Vernissage musical par Gülay Hacer TORUK, voix et doyra et Cangül Kanat, saz et voix.
Chants d’Anatolie en turc, kurde et arménien

Rencontre avec Malak Mattar, artiste.

Débat animé par Carol Mann,universitaire et sociologue de l’association Women in War

Présentation du projet du Musée National Palestinien

En présence du réalisateur Maurice Jacobsen, qui a réalisé le documentaire « We all live in Gaza ».

Clôture de la soirée autour d’un buffet associatif.

Soirée organisée dans le cadre de la Quinzaine de la Solidarité Internationale et de la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes par le COMITE PALESTINE 94 NORD et Femmes Solidaires de Fontenay-sous-Bois en partenariat avec l’association Women in War.

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Soirée théâtrale sur les violences conjugales

13 Nov

Le réseau local de lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales, dont Femmes Solidaires de Fontenay fait partie, organise une soirée théâtrale sur les violences conjugales, à l’occasion de la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Autour de la pièce « Les ecchymoses invisibles »

La pièce sera suivie d’une table-ronde et d’un échange avec la salle.

Vendredi 16 novembre à 19h
à la Maison du Citoyen et de la Vie Associative

Entrée libre

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Journée internationale contre les violences faites aux femmes

12 Nov

A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Femmes Solidaires de Fontenay organise ou s’associe à plusieurs initiatives

« RÊVER À GAZA » FEMMES ET CRÉATION ARTISTIQUE EN ZONES DE CONFLITS EXPOSITION ET SOIRÉE-DÉBAT

Initiative organisée par Femmes Solidaires de Fontenay-sous-Bois et le Comité Palestine 94 Nord. En partenariat avec la Délégation aux Droits des femmes et à l’égalité des Droits. En passerelle avec la Quinzaine de la Solidarité Internationale.

Laila Kassab et Malak Matar sont deux artistes autodidactes, ayant grandi dans la bande de Gaza. Comment faire front, quand on est une femme en zone de conflit et qu’on ressent le désir impérieux d’être artiste, c’est-à-dire un être libre hors normes ? Deux styles, une réalité. De façon graphique et onirique pour Laila Kassab, à travers des portraits féroces pour Malak Matar, les deux artistes livrent des peintures de femmes évoluant dans le contexte palestinien.

•     Vernissage musical par Gülay Hacer, chants arméniens et kurdes
•     Rencontre avec Malak Matar, artiste
•     Débat animé par Carol Mann, sociologue spécialisée dans la problématique du genre et du conflit armé, association Women in War
•     Présentation du projet de Musée National Palestinien
•     Exposition du 16 /11 au 2/12/2018
•     Soirée inaugurale : jeudi 22 novembre à 19h

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SOIRÉE THÉÂTRALE SUR LES VIOLENCES CONJUGALES

Le réseau local de lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales (dont Femmes Solidaires fait partie) vous invite à une soirée théâtrale d’échanges autour des violences au sein du couple.

LES ECCHYMOSES INVISIBLES

Auteur et metteur en scène : Djamel Saïbi Interprètes : Emma Dubois et Éric Moscardo Compagnie : La Déesse Compagnie
La pièce sera suivie d’une table-ronde avec des professionnelles expertes des violences conjugales et d’un débat.

Vendredi 16 novembre à 19h 
Maison du citoyen et de la vie associative 16 rue du Révérend-Père Lucien-Aubry Entrée libre.

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« LES MAGNIFIQUES » EXPOSITION SUR LES VIOLENCES CONJUGALES

Exposition éditée par le Conseil Départemental du Val-de-Marne et proposée par le réseau local de lutte contre les violences conjugales et intra-familiales.

« Les Magnifiques » est une exposition itinérante créée par un groupe de femmes ayant vécu des violences conjugales. Elles ont voulu partager leur expérience et ont eu à cœur de dire aux femmes qui seraient touchées par la violence qu’elles ne sont pas seules et peuvent trouver de l’aide.

•     Exposition du 7/11 au 21/11/2018 à J’en Zay en Vie (23 av. des Olympiades)

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LA MIRABAL, COURSE-MARCHE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

La MIRABAL conjugue un évènement sportif et un lieu d’information et de sensibilisation sur les violences faites aux femmes, à l’initiative de l’association Tremplin 94 – SOS Femmes (FNSF).

• La manifestation sportive :
– course de 5 km et de 10 km : en individuel ou en duo mixte
– course Jeunes pour les 12-15 ans
– course Avenir pour les enfants de 7 à 11 ans
– marche d’engagement : en individuel
ou en équipe

• Le village d’information
Venez rencontrer et vous informer auprès des associations et des institutions qui luttent contre les toutes les formes de violences faites aux femmes et qui promeuvent l’égalité entre les femmes et les hommes.

La nouvelle exposition de Femmes Solidaires « Violences, elles disent non! » y sera présentée.

Dimanche 25 novembre de 8h à 14h
Départ de la marche d’engagement à 12h au parc du Tremblay à Champigny-sur-Marne
Inscription et programme détaillé : http://www.lamirabal-tremplin94.org

Tout le programme sur le site de la ville.

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2017 : Allons nous dire enfin stop aux violences contre les femmes?

22 Nov

2017 : ALLONS NOUS DIRE ENFIN STOP AUX VIOLENCES CONTRE LES FEMMES ?

Le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences contre les femmes, arrive cette année dans une actualité brûlante. Deux semaines après que le viol d’une enfant de 11 ans ait été requalifié “d’atteinte sexuelle” par le parquet, des centaines de milliers de femmes victimes de harcèlement et d’agressions sexuelles se mobilisent pour dénoncer publiquement leurs agresseurs, connus ou non, avec les hashtags #BalanceTonPorc et #MoiAussi. Le mouvement est mondial.

Certains semblent découvrir le sujet et s’étonnent du nombre de victimes. Pourtant, les violences patriarcales contre les femmes ne sont pas des faits nouveaux. En France, les chiffres n’évoluent quasiment pas d’une année sur l’autre. En 2016, au moins 123 femmes ont été assassinées par leur conjoint ou ex. Chaque jour, 230 femmes adultes sont violées, et plus encore de filles mineures.

Les violences patricarcales prennent de très nombreuses formes : publicités sexistes et dégradantes, insultes, harcèlement dans la rue, cyberharcèlement, harcèlement sexuel au travail, lesbophobie, coups, agressions sexuelles, prostitution et traite, pornographie, mutilations sexuelles, mariages forcés, viols, violences conjugales, violences psychologiques, administratives et économiques, violences contre les femmes en situation de handicap, de vulnérabilité économique, femmes migrantes étrangères souvent victimes de double violence.

Ces violences sont universelles, et touchent toutes les femmes. Elles ont lieu partout dans le monde et sont le fait d’hommes de toutes origines, de tous milieux, de tous pays. Elles ne sont pas seulement le fait de “pauvres”, “d’étrangers” ou d’hommes issus de “quartiers difficiles”, comme on voudrait souvent nous le faire croire afin d’instrumentaliser la parole féministe à des fins racistes, ou pour stigmatiser les milieux populaires.

Malgré l’action des associations féministes et les témoignages de femmes victimes, la tolérance de la société face à ces violences reste très forte, et l’impunité des agresseurs reste la règle : 1% de violeurs seulement est condamné en France.

Il est temps que la société prenne la mesure des violences subies par les femmes du fait du système patriarcal et pour le maintenir. Arrêter les violences ne peut se faire sans un changement global des rapports entre les femmes et les hommes. Cela suppose une volonté de mener une politique publique contre les violences faites aux femmes, de grande ampleur. Cela exige un budget conséquent alloué au secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes. Les subventions aux associations, qui remplissent des missions de service public, doivent être pérennisées et augmentées. Leurs emplois doivent pouvoir être conservés car elles pâtissent en premier lieu de la suppression des contrats aidés.

Nous demandons une loi-cadre contre les violences et le sexisme, qui inclut :
– l’application des lois existantes, le renforcement de l’arsenal juridique, la fin de l’impunité et la protection des victimes ;
– dès le plus jeune âge la prévention et l’éducation à l’égalité, au respect et à la vie affective et sexuelle ;
– la formation des professionnel.le.s aux violences sexuelles et sexistes.

Le 25 novembre, femmes et hommes, manifestons pour enfin en finir avec les violences patriarcales contre les femmes !

13h Montreuil
14h30 République

Premier.e.s signataires : Collectif National pour les Droits des Femmes, Acort Groupe Femmes de Turquie, Amicale du Nid, APEL-Egalité, Assemblée des Femmes, Association Nationale des Etudes Féministes, les Chiennes de Garde, Collectif 13 Droits des femmes, Collectif 20è/Tenon pour l’IVG, Collectif Féministe contre le Viol, Collectif pour le Respect de la Personne, Coordination Lesbienne en France, CQFD Fierté Lesbienne, Ensemble !, Féministes Insoumis.es, Femen, Femmes Egalité, Femmes solidaires, Festival Femmes en résistance, Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, Maison des Femmes de Paris, Maison des Femmes Thérèse Clerc à Montreuil, Marche Mondiale des Femmes Paris Ile de France, Mouvement du Nid, NPA, Parti Communiste Français, Parti Communiste des Ouvriers de France, Planning Familial, Rajfire, Réseau Féministe Ruptures, SKB (Turquie), Union Syndicale Solidaires.

https://www.facebook.com/events/1742619629104596/

Initiatives en novembre

17 Nov

Chaque année en novembre, nous nous engageons dans des actions visant à promouvoir la place des femmes dans une perspective internationale.
Il s’agit avant tout de bâtir des ponts entre Ici et Là-bas, d’éclairer la situation de ces femmes d’Ailleurs, et surtout, de mettre en oeuvre une véritable solidarité locale.

Pour cette 10ème édition de la Quinzaine de la Solidarité Internationale, nous avons donc décidé de nous associer à des évenements culturels portés par différentes associations et structure municipale telle que le Kosmos, mais aussi de produire un acte symbolique fort en « marrainant » une femme sans-papier.

Dimanche 19 novembre, à 14h, Halle Roublot 
Les parrainages et marrainages de sans papiers auront lieu ce jour d’ouverture de la Quinzaine de la Solidarité Internationale. Le comité Femmes Solidaires marrainera une femme sans-papier.
11h30-20h : Expositions, animations, échanges culinaires, culturels et poétiques, concert avec Maram al Masri, poétesse syrienne
14h : Parrainages citoyens

Jeudi 23 novembre à 19h, Maison du Citoyen et de la Vie Associative
Palestine intime : la culture au coeur des identités
A l’initiative du Comité Palestine 94 nord, avec la participation de la Ligue des droits de l’Homme et Femmes Solidaires
– Lectures de poèmes par l’auteur : extraits d’Étreintes tardives du poète palestinien Anas Alaili.
– Projection du film Dégradé de Arab et Tarzan Nasser (2016 – 1h23).
– Rencontre-débat avec l’auteur et les réalisateurs palestiniens.
Initiative dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination des violences contre les femmes.

Dégradé, premier long-métrage des jumeaux Arab et Tarzan Nasser, présenté à la Semaine de la critique au Festival de Cannes 2015, est un huis-clos dans un salon de coiffure de Gaza où treize femmes se retrouvent coincées alors qu’un lion rôde dans les rues et que cela tire dehors. Ces treize femmes dans toute leur diversité : bavarde ou timide, pieuse ou libertaire, mariée ou divorcée, voilée ou en minijupe, amoureuse ou déçue par les hommes, mais libres, causent, débattent, comme dans tous les salons de beauté du monde, à propos des hommes, de la conjugalité, de la politique, de la religion, sans censure. À l’abri des maris et de la police des moeurs, les Gazaouies gazouillent. 

Vendredi 24 novembre à 18h, Maison du Citoyen et de la Vie Associative
Başka Bir Dağ, Une autre montagne
Film documentaire d’Ozho Naayé 
Sur les terres de Turquie, un dicton dit « Si un de tes yeux pleure, l’autre ne peut rire ». A l’est, le Bakur, le Kurdistan de Turquie vit au rythme des couvre-feux, des blocus, des occupations de l’armée turque. C’est une paix qu’on espère et qui n’arrive jamais. Ce sont des femmes dans les montagnes, qui se lèvent, qui font face, quitte à prendre les armes.
Projection suivi d’un débat en présence des réalisatrices d’Ozho Naayé.
Initiative dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination des violences contre les femmes.

Mardi 28 novembre, 20h30, au Cinéma Kosmos
Projection du film A la recherche des femmes chefs de Vérane Frédiani,
un documentaire sur les grandes cheffes.
Débat autour du film et du livre Faiminisme de Nora Bouazzouni.
En présence de Vérane Frédiani et Nora Bouazzouni. 
Avec la mission Droits des femmes et le Cinéma Kosmos.

Femmes migrantes : la double peine

25 Nov

Femmes migrantes : la double peine
Stop aux violences et aux discriminations contre les femmes migrantes !

Depuis 2015, l’Europe et la France doivent faire face à la détresse des populations qui fuient la guerre et la misère dans une crise migratoire sans précédent depuis la seconde guerre mondiale. Paradoxalement, elles sont mal accueillies. Jamais leurs mouvements n’ont été si entravés. À Calais, mais aussi lors de nos accompagnements à leurs côtés, nous avons constaté que les femmes migrantes souffrent particulièrement de cette hostilité des Etats et des sociétés : les discriminations et les violences physiques, psychologiques et sexuelles se cumulent contre elles et leurs voix sont rarement audibles.

De quoi sont coupables ces femmes ? D’avoir fui la guerre ou la misère, les violences ou les périls, traversant des milliers de kilomètres avec leurs enfants pendant plusieurs années ? De chercher à construire une vie pour elles ailleurs que là où elles sont nées ? Lorsqu’elles ne peuvent voyager légalement, les rackets des passeurs et les viols se multiplient. Elles sont au croisement des violences du patriarcat, du capitalisme et des populismes, notamment européens.

Quand enfin elles arrivent, on remet leur liberté en cause en leur refusant un statut autonome dans leurs demandes de papiers. En effet, lorsque les titres de séjour arrivent à leur terme, la possibilité de les faire renouveler dépend de la vie conjugale de ces femmes – même si leur conjoint est violent. Certaines sont victimes des accords bilatéraux de la France avec leur pays d’origine où elles demeurent notamment mineures à vie. Même l’accès à l’emploi, à un logement décent sont difficiles. Travailleuses pauvres et précaires, leurs droits sont facilement bafoués dans l’indifférence générale.

Depuis sa fondation, il y a plus de soixante-dix ans, Femmes solidaires, ONG bénéficiant d’un statut consultatif auprès des Nations unies, est du côté de toutes les femmes. Nul doute que l’extrême droite française tentera une fois encore d’opposer les femmes entre elles – des pauvres à d’autres pauvres, de celles qui travaillent à celles qui ne le peuvent, de celles qui ont un logement, des papiers à celles qui n’en ont pas. Nous refusons ce discours, ces divisions, fermement, fondamentalement.

Stop aux violences et aux discriminations faites aux femmes !

Communiqué de Femmes Solidaires à l’occasion de la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

Des films et des femmes

24 Nov

A l’occasion de la Quinzaine de la Solidarité Internationale et de la Journée Internationale contre les violences faites aux femmes, nous vous invitons à participer à la projection de deux très beaux films :

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« No land’s song » de Ayat NAJAFI  le jeudi 24 novembre à 20h à la Maison du Citoyen et de la Vie Associative (entrée libre).
En Iran, depuis la révolution de 1979, les femmes n’ont plus le droit de chanter en public en tant que solistes. Une jeune compositrice, Sara Najafi, avec l’aide de trois artistes venues de France (Elise Caron, Jeanne Cherhal et Emel Mathlouthi), va braver censure et tabous pour tenter d’organiser un concert de chanteuses solo.
Projection en présence d’Elise Caron, organisée par Musiques au comptoir.

 
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« Derrière les fronts, résistance et résilience en Palestine » d’Alexandra DOLS
le samedi 26 novembre à 20h30 au cinéma Le Kosmos.
Une traversée de la Palestine en compagnie d’une psychiatre palestinienne, qui met en lumière les résistances et résiliences face aux blessures invisibles de la guerre et de l’occupation.
La projection sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Alexandra Dols et la psychiatre palestinienne Samah Jabr.
Rencontre organisée par le comité Palestine 94 Nord, avec la Maison de la Prévention, la Ligue des Droits de l’Homme et Femmes Solidaires.

« Ces femmes qui changent le monde » le 25 novembre à 20h

7 Nov

A l’occasion de la Journée Internationale contre les violences faites aux femmes, et de la Quinzaine de la Solidarité Internationale, nous participons et co-animons la soirée-débat « Ces femmes qui changent le monde » le mercredi 25 novembre à 20h à la Maison du Citoyen et de la Vie Associative. Nous présenterons notre lutte aux côtés des femmes et petites filles du Pays Afar en Ethiopie, pour éradiquer l’excision, lutter contre les mariages précoces et pour la scolarisation des petites filles.

Cette soirée, construite avec de nombreuses associations fontenaysiennes de solidarité internationale, sera l’occasion de présenter les luttes des collectifs de femmes partout dans le monde contre les violences politiques, physiques, économiques dont elles font l’objet.

Elle sera précédée par le vernissage de l’exposition de photographies de Catherine Cabrol « La Reconstruction » sur la thématique de l’excision. Voir l’invitation ici.
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