Archive | septembre, 2016

Solidarité avec les femmes polonaises pour le droit à l’IVG

30 Sep

Femmes solidaires appelle à participer au rassemblement organisé pour soutenir les femmes polonaises pour le droit à l’IVG.
La loi, déjà très restrictive, devrait être modifiée et durcie. Jamais dans le pays le climat n’a été aussi porteur pour les mouvements pro-life.
Le Parlement polonais doit se prononcer sur une proposition de loi interdisant l’avortement.

Soyons nombreux-ses
DIMANCHE 2 OCTOBRE à 15 h devant l’ambassade de Pologne à Paris
rdv Rue de Constantine/rue de Talleyrand – Paris 7me
Métro : Invalides (ligne 8, 13 et RER C)

Création du délit d’entrave numérique pour contrer les anti-ivg

29 Sep

Création du délit d’entrave numérique : un outil de son époque
Communiqué de presse 

Mardi 27 septembre, Laurence Rossignol, ministre des Droits des femmes, annonce qu’elle va déposer un amendement dans le cadre de la loi Égalité et citoyenneté qui sera examinée par le Sénat le 4 octobre prochain. Cette disposition législative prévoit d’étendre la notion de délit d’entrave aux sites des militant.e.s anti-ivg qui, sous couvert d’informer, tentent de persuader des femmes de ne pas avorter au cours de leur délai légal de réflexion.

Femmes solidaires, mouvement féministe d’éducation populaire, tient à affirmer son soutien à la ministre dans cette entreprise qui nous rappelle que si le monde change, si les innovations technologiques se succèdent, les pro-vie eux restent absolument mobilisés sur tous les fronts. Ils ne baissent pas la garde et se sont positionnés sur internet et les réseaux sociaux, dès leur création, avec beaucoup d’efficacité, n’hésitant pas à dissimuler leurs positions politiques derrière des sites d’information. En réalité, ne nous trompons pas, il ne s’agit jamais de sites se déclarant médias d’opinion. Les militant.e.s anti-ivg ont quitté les hôpitaux pour entrer directement dans nos salles à manger. Ils ne se mettent plus physiquement devant les femmes mais tentent de les manipuler par le net. Ainsi vont les nouvelles stratégies d’entrave à l’IVG. Soyons donc à la hauteur de la bataille idéologique qui se mène sur la toile.

Cet amendement possède deux vertus. Tout d’abord de révéler au grand public la supercherie dont peuvent être victimes des femmes en pleine réflexion face à une décision lourde de conséquences pour elles, leur vie, la maîtrise de leur corps. D’autre part, cet amendement répond à un problème concret, émanant d’une analyse du terrain : aujourd’hui, internet est pour les femmes, et surtout les plus jeunes femmes, la première porte d’entrée d’information en matière de santé publique, sur un smartphone,  une tablette.

Femmes solidaires espère que cet amendement sera adopté par une large majorité dépassant les clivages politiques car il constituera un outil supplémentaire  pour les  femmes dans leur droit à disposer de leur corps.

Paris, le 27 septembre 2016.

Les droits des femmes contre les extrêmes droites

23 Sep

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Femmes Solidaires est membre du collectif unitaire « Droits des femmes contre les extrêmes droites » qui lance ces jours-ci le site web http://www.droitsfemmescontreextremesdroites.org/

« Ce collectif unitaire s’est créé pour lutter contre les fausses idées et le double discours répandus par les extrêmes droites. Il se donne pour objectifs d’informer sur les dangers de leur montée au pouvoir, de dénoncer et décrypter la manière dont les partis d’extrême droite et mouvements traditionalistes et familialistes s’adressent aux femmes, notamment en instrumentalisant au besoin le discours féministe. Enfin nous voulons expliquer en quoi leurs actions et déclarations sont dangereuses pour les droits des femmes.
Depuis toujours, le Front National prône une politique raciste d’exclusion nommée « préférence nationale » ou « priorité nationale ». Il prend une place de plus en plus importante dans le paysage politique français. En décembre 2015, il a réuni dès le premier tour des élections régionales plus de 6 millions de voix. Ce parti compte désormais 358 conseiller-ères régionaux, 20 parlementaires européen-nes, 2 député-es, 2 sénateurs et il dirige 10 villes et une mairie de secteur à Marseille. Sous couvert de « patriotisme », il propose un discours pseudo-économique fourre-tout, incohérent et dangereux pour les droits sociaux collectifs acquis par les luttes. Il prétend défendre le peuple et pourtant dans les municipalités où il est au pouvoir, il ferme les centres sociaux et les locaux d’associations ou diminue, voire supprime, leurs subventions, favorisant le chacun pour soi. Ses idées sont partagées par nombre de partis d’extrême droite européens qui forment avec lui un groupe au Parlement.
La prochaine étape stratégique est celle des présidentielles en 2017, où le FN espère faire gagner sa présidente. Si historiquement le vote d’extrême droite est masculin, le FN attire de plus en plus l’électorat féminin. Or ce parti dirigé par une femme est sexiste : le féminisme de façade affiché par Marine Le Pen est un leurre ; elle utilise son image prétendument « moderne » dans une visée électoraliste : son seul objectif est la conquête du pouvoir.
Depuis 3 ans, « La Manif pour Tous », les identitaires, Sens commun, le FN, influencent les partis conservateurs, et plus largement les débats de société, en diffusant leurs discours de haine et d’exclusion sur des questions liées à la famille, l’homosexualité, la bioéthique, les droits des femmes, la mythique complémentarité entre les sexes, etc. Ils visent à faire croire que les inégalités subies par les femmes se résorberont, par enchantement, avec la fin de l’immigration et leur seul programme nationaliste.
Tout cela est faux : les inégalités et les violences que subissent les femmes ont une racine bien différente, le système patriarcal, et appliquer un programme nationaliste, identitaire et raciste ne le gommera pas.
Bien au contraire : les idées du Front national d’aujourd’hui, ses pratiques de terrain, ont et auront des répercussions très destructrices sur la vie des femmes.
Derrière les discours prudents et la maîtrise de la communication pour essayer de se dédiaboliser, les idéologies d’extrêmes droites reflètent toujours un programme politique qui vise à limiter drastiquement l’avortement, à renvoyer les femmes à la maison, à les empêcher d’acquérir leur autonomie financière.
Pour les féministes et organisations signataires, la société que nous voulons est une société égalitaire débarrassée de toutes les dominations. Le combat est plus que jamais d’actualité et nécessaire. Notre collectif se propose de débusquer les mensonges, les contrevérités, les pièges, de la manière la plus claire possible ; et de faire des propositions sur ce que doit être une politique agissant réellement pour les droits des femmes. »

Le collectif unitaire « Droits des femmes contre les extrêmes droites »

Premiers signataires : Attac, Cadac, CGT, Collectif National pour les Droits des Femmes,Coordination Lesbienne en France, les effrontées,Ensemble !, Europe Écologie-les Verts, Femmes Égalité,Femmes solidaires, Femmes migrantes debout, FSU, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie – LFID, Ligue des Droits de l’Homme,Maison des femmes Thérèse Clerc – Montreuil,Osez le féminisme !,PCF, Réseau féministe Ruptures, UFAL,Union Syndicale Solidaires,Vigilance Syndicale Antifasciste-Visa.

Soirée-débat « L’Education à l’égalité »

22 Sep

A l’invitation de la FCPE 94 et du Comité de soutien à Stéphanie Michel, nous participerons à la soirée-débat : « L’Education à l’égalité », le jeudi 29 septembre à 20h à la Maison du Citoyen et de la Vie Associative avec la LDH et le GFEN.debat-29-09-v3-1

Marche pour la paix

21 Sep

Aujourd’hui 21 septembre, c’est la « Journée Mondiale de la Paix ».
Femmes Solidaires participera avec plus de 70 organisations, samedi 24 septembre à Paris, à la Marche pour la Paix « Pour la Paix – stop la guerre – stop les violences ».
Femmes Solidaires est signataire de l’Appel « en Marche pour la Paix ».
A Paris, rdv à 15 H – Place de la République puis marche jusqu’au métro Stalingrad (Bd Magenta, rue du Faubourg St Martin et rue Lafayette)

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Femmes Solidaires à la fête de l’Huma

5 Sep

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Comme chaque année, notre mouvement tient un stand à la Fête de l’Humanité.
Trois jours pour nous rencontrer, échanger, débattre, les 9, 10 et 11 septembre.

Cette année, le stand de Femmes Solidaires se situe avenue Olga Bancic et voici la programmation :

VENDREDI
18h30 : Inauguration du stand Femmes Solidaires à la fête de l’Huma, avec la présentation de notre campagne « Cet été c’est respect »

SAMEDI
11h30 : Rencontre avec Tran To Nga, militante, qui mène une guerre juridique au nom de toutes les victimes de « sa terre empoisonnée » par l’agent orange lors de la guerre du Vietnam. Autour de son livre « Ma terre empoisonnée, Vietnam, France mes combats »
Animée par Dominique Barthélémy, militante Femmes Solidaires et journaliste à Clara-magazine

13h30 : Débat autour de la situation des femmes yézidies, avec une représentante du mouvement des femmes kurdes
Animé par Gwendoline Coipeault, militante Femmes solidaires et journaliste à Clara-magazine

15h30 : Au stand du Mouvement de la paix : Débat « Dans le monde actuel quelles réponses face au terrorisme ? » en présence de Soad Baba Aissa, Femmes solidaires et AMEL

15h30 : Débat autour du projet de loi favorisant l’autonomie et l’indépendance des femmes étrangères résidant légalement
avec Marie-George Buffet, députée et ancienne Ministre,
Mimouna Hadjam, AFRICA 93 et militante à Femmes solidaires,
et Irène Ansari, coordinatrice de la Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie
Animé par Carine Delahaie, militante de Femmes Solidaires et rédactrice en cheffe de Clara-magazine.

Samedi soir : Musique et repas aux couleurs du Maghreb

 

DIMANCHE
10h00 : Au stand de la Dordogne : Débat autour de la campagne de Femmes Solidaires « Cet été c’est respect »
avec Laurence Cohen, sénatrice du Val-de-Marne,
Pascale Martin, présidente Femmes solidaires Dordogne
et Carine Delahaie, militante Femmes Solidaires et rédactrice en cheffe de Clara-magazine

13h30 : au village du livre : Rencontre Droits des Femmes : une question politique, sociale et universelle
avec Martine Storti, auteure de « Sortir du manichéisme »,
Carine Delahaie, militante Femmes solidaires et rédactrice en cheffe de Clara-magazine
Animée par Soad Baba Aissa, Femmes solidaires et AMEL

14h00 : Débat Mettre fin à l’impunité : accès à la justice internationale pour les femmes
avec Aïcha Dabalé, coordinatrice européenne du Comité des femmes djiboutiennes contre les viols et l’impunité,
FEMEN,
une représentante du Mouvement des femmes Kurde
Animé par Gwendoline Coipeault, militante Femmes solidaires et journaliste à Clara-magazine

 Programme disponible ici logo-pdf2