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Meilleurs vœux pour année 2023 féministe!

18 Jan

Les Femmes Solidaires du Comité de Fontenay vous souhaitent une excellente année 2023.

Une année d’engagements et de luttes, une année féministe !

Retrouvons-nous pour célébrer cette nouvelle année autour d’une galette :

📅 Samedi 28 janvier à partir de 15h30

📍 Local J’en Zay en Vie – 23 avenue des Olympiades à Fontenay

Quinzaine de la Solidarité Internationale

14 Nov

A l’occasion de la Quinzaine de la Solidarité Internationale, le comité Femmes Solidaires de Fontenay participera à plusieurs évènements :

Campagne de soutien à Milagro Sala
Soirée « Construire un miracle » en soutien à Milagro Sala, prisonnière politique en Argentine, figure emblématique de la résistance des femmes argentines et de l’organisation Tupac Amaru.

🗓️ Lundi 21 novembre
📍 Maison du Citoyen et de la Vie Associative – 16 rue du Révérend Père Aubry à Fontenay-sous-Bois

Participation au Forum pour la Paix et intervention lors de la table-ronde « Les villes s’engagent pour la Paix » 🕊️

🗓️ Samedi 19 novembre

🕐 Ouverture du forum à 10h / Table-ronde à 11h45

📍 Maison du Citoyen et de la Vie Associative – 16 rue du Révérend Père Aubry à Fontenay-sous-Bois

Le programme complet de la Quinzaine est à retrouver ici.

Manifestation en soutien aux femmes d’Afghanistan

15 Sep

Nous vous relayons l’appel signé par Femmes solidaires, pour une manifestation en soutien aux femmes d’Afghanistan

POUR LES DROITS DES FEMMES, LA PAIX, LA LIBERTÉ ET L’ÉGALITÉ EN AFGHANISTAN, SOUTENONS LA RÉSISTANCE CONTRE LES TALIBANS

Rassemblement dimanche 19 septembre à 13h30
Place de la République

25 novembre : l’urgence, nos droits universels

25 Nov

[Communiqué de Femmes Solidaires]

25 novembre : l’urgence, nos droits universels
Toutes égales sur notre territoire

Le 25 novembre est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Cette année encore, Femmes solidaires a été active sur le terrain pour mener cette lutte, informer, orienter et accompagner les femmes victimes de violences et mener un plaidoyer local, national et international. Notre constat est clair : bien entendu, la crise sanitaire mondiale du Coronavirus a durement impacté la France. Cette crise se superpose à une crise économique et sociale.

Des militantes répondent à l’appel
Lors de la première période de confinement, les signalements de violences faites aux femmes ont augmenté de 30%. Femmes solidaires, comme toujours, a répondu présente. 50 comités et antennes ont maintenu des permanences militantes d’écoute, d’orientation et d’accompagnement des femmes. Ces permanences téléphoniques, en suivi par courriel, sms ou sur les réseaux sociaux sont réparties dans 12 régions et 32 départements de France. Femmes solidaires est une association militante, composée à 99% de bénévoles. La lutte contre les violences faites aux femmes repose, particulièrement dans les territoires enclavés ou isolés, sur l’engagement de militantes féministes. Près de la moitié d’entre elles ont utilisé un téléphone portable personnel pour répondre aux demandes. La réalité de la lutte contre les violences faites aux femmes est là. Nous avons été également très sollicitées dans les semaines qui ont suivi le déconfinement. Nous resterons mobilisées lors du second confinement.

La pauvreté une crise permanente
En deux mois de confinement, de mars à mai, près d’1 300 000 personnes ont sollicité le Secours populaire pour une aide alimentaire. La pauvreté a augmenté fortement, passant de 9,3 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en France à près de 12 millions en 2020. La précarité de l’emploi entraîne et accentue une précarité du logement ( difficulté à trouver un logement, à payer son loyer…), une précarité alimentaire (1 français sur 4 restreint les quantités dans son assiettes selon un sondage Ifop pour le Secours Populaire), une précarité sanitaire (les masques et les produits nettoyants pèsent lourd sur le budget des plus précaires) et une précarité électronique (1 français sur 4 ne possède ni ordinateur personnel, ni tablette utiles dans le contexte du télétravail ou de l’école à distance).
La précarité est une violence en elle-même et elle accentue d’autres violences
faites aux femmes, dont la violence prostitutionnelle.


Pas toutes égales sur tout le territoire
Nous faisons, cette année encore, le constat de l’inégalité territoriale. Nos droits
ne sont pas appliqués de la même façon en fonction de l’endroit où nous vivons, et
nous n’avons pas partout les moyens d’y accéder. Le désinvestissement dans le
service public et son démantèlement ont éloigné l’accès aux droits dans de
nombreux territoires.

Le féminisme vise à la transformation profonde de la société et nous affirmons
l’urgence de cette transformation. L’universalité de nos droits, c’est-à-dire la
garantie de l’application et de l’accès à ces droits indépendamment de l’endroit ou
nous naissons ou vivons, des traits physiques que nous avons, du milieu social dont
nous venons ou de nos opinions et une exigence minimale pour faire de l’égalité
entre les citoyen.ne.s un fait plutôt qu’un objectif.

Pour faire reculer les violences faites aux femmes et construire une société
libérée des rapports de domination, nous ne pouvons pas faire l’économie de
cette universalité. Nous réaffirmons l’urgence de rendre nos droits universels
sur l’ensemble du territoire. Toutes égales.

Paris, mardi 24 novembre 2020

Nous ne voulons pas de médaille, mais l’égalité et la fin des violences au travail

25 Juin

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Nous sommes signataires de cette lettre ouverte, dans laquelle une trentaine de responsables d’organisations syndicales, associations et ONG demandent au Président de la République d’agir contre les violences sexuelles et sexistes au travail.

A lire ci-dessous ⤵️

📍 Signez la pétition : https://agir.actionaid.fr/stop-violences-travail/

« Monsieur le Président, si la France fait face à la crise sanitaire, c’est notamment grâce à l’engagement des femmes : en première ligne pour assurer les activités essentielles, en télétravail tout en permettant la continuité pédagogique de leurs enfants, et auprès de nos aînés dont elles assurent majoritairement la prise en charge… Le confinement a aussi entraîné une augmentation des violences domestiques, une hausse de plus de 30% de signalements ayant ainsi été constatée. Pourtant, à l’heure du déconfinement, les femmes pourraient être – à nouveau – oubliées, sommées de remiser leurs revendications pour ne pas accroître les difficultés économiques des entreprises. Un jour d’après comme avant, en pire?

Ce 21 juin, il y a un an, l’Organisation Internationale du Travail, adoptait la première norme internationale concernant l’élimination de la violence et du harcèlement dans le monde du travail. Arrachées par la mobilisation des femmes et le mouvement syndical, la convention et la recommandation sont ambitieuses et novatrices et constituent le premier texte international contraignant visant à lutter contre le harcèlement et les violences au travail. Elles exigent des États et des employeurs la mise en place de politiques systématiques de prévention et de protection des victimes, que les violences aient lieu au travail ou dans le cadre domestique. Ces progrès majeurs ne pourront voir le jour que si cette convention est ratifiée par les États.

La quasi-totalité des employeurs n’a toujours aucun plan de prévention pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles

Tandis que plusieurs États s’apprêtent à le faire à l’image de l’Uruguay, le silence semble de mise dans l’Hexagone. Malgré nos multiples interpellations, et en dépit de l’annonce de la Ministre du Travail d’engager « sans tarder la concertation avec l’ensemble des acteurs », le gouvernement ne nous a pas tenues informées de l’avancement de ce processus qui semble pourtant déjà engagé : à ce jour, ni ouverture de négociations tripartites avec les acteurs sociaux, ni publication du calendrier parlementaire nécessaires pour cette ratification au niveau national. Pire, le gouvernement laisse entendre que si une ratification a lieu, elle pourrait se faire sans modification du droit national, donc sans avancée sociale.

Monsieur le Président, cette ratification doit être l’occasion de changer la donne en France et de nous doter d’une législation de référence pour éradiquer les violences sexistes et sexuelles au travail et créer des droits pour les victimes de violences conjugales à l’image du Canada, de l’Espagne, des Philippines, ou encore de la Nouvelle-Zélande. Elle doit être le signe que « le jour d’après ne sera pas un retour au jour d’avant »! Nous souhaitons que la ratification de la convention soit l’occasion d’améliorer le droit français sur plusieurs points clés. Alors qu’en France, 30% des salariées ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement sur leur lieu de travail, la quasi-totalité des employeurs n’a toujours aucun plan de prévention pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Il est urgent d’en faire un sujet obligatoire de négociation à tous les niveaux sous peine de sanction pour les employeurs. L’ensemble des professionnels, des représentants du personnel et des salariés doivent être formés et sensibilisés pour lutter contre ces violences.

La France doit sécuriser l’emploi et la carrière des victimes de violences, que celles-ci aient un lien avec le travail ou non, en mettant en place plusieurs mesures

En France, 70% des victimes de violences au travail déclarent n’en avoir jamais parlé à leur employeur. Et pour cause, quand elles le font, 40 % estiment que la situation s’est réglée en leur défaveur, par une mobilité forcée voire un licenciement. Dans la lignée de la convention adoptée à l’OIT, la France doit sécuriser l’emploi et la carrière des victimes de violences, que celles-ci aient un lien avec le travail ou non, en mettant en place plusieurs mesures : le droit à des aménagements d’horaires, de poste, des congés payés, la possibilité d’une mobilité fonctionnelle ou géographique choisie, ainsi que l’accès à une prise en charge médico-sociale et psychologique des victimes sans frais. Pour garantir le droit au travail et le maintien en poste des femmes victimes de violences conjugales, il convient d’interdire leur licenciement comme c’est le cas pour les victimes de violences au travail.

La Convention (n°190) de l’OIT pointe la nécessité d’accorder une attention particulière aux facteurs de risques exposant à la violence, comme le travail isolé, de nuit, et aux personnes en situation de vulnérabilité. Nous pensons que sa transposition dans le droit français est l’occasion d’adopter des mesures spécifiques pour protéger notamment les personnes migrantes, les personnes LGBTQI+ ainsi que les travailleurs précaires.

Enfin, la France a aussi une responsabilité à l’étranger à travers l’activité de ses multinationales. Dans le cadre du devoir de vigilance, il est nécessaire d’imposer aux entreprises de prévenir la survenance de telles violences dans l’ensemble de leurs chaînes d’approvisionnement.

En France comme dans le reste du monde, les violences tuent, brisent et humilient les femmes. Elles sont au fondement des rapports de domination. La ratification de cette Convention (n°190) de l’OIT offre l’opportunité d’y mettre fin en se dotant d’une législation et des moyens humains et financiers nécessaires.

Nous vous demandons, à l’instar de la CNCDH qu’une négociation tripartite en France soit rapidement organisée pour mettre en œuvre les instruments adoptés le 21 juin 2019.

Monsieur le Président, nous ne voulons pas de médaille. Nous voulons l’égalité et la fin des violences. »

Liste des signataires :

Ana Azaria, Présidente de Femmes Egalité
Aurélie Trouve, Porte Parole d’ATTAC
Béatrice Lestic, Secrétaire nationale de la CFDT
Carole Bécuve, Responsable des ateliers du travail
Caroline Brac de la Perrière, Directrice du Fonds pour Les femmes en Méditerranée
Caroline De Haas, #NousToutes
Catherine Sophie Dimitroulias, Présidente de l’Association des Femmes de l’Europe Méridionale (AFEM)
Christiane Marty, Fondation Copernic
Claire Charlès, Secrétaire Générale des Effrontées
Emilie Trigo, Secrétaire Nationale de l’UNSA
Françoise Picq, Association Nationale des Etudes Féministes
Françoise Vinson, Vice-présidente ActionAid France
Irène Ansari, Coordinatrice Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID
Laura Jovignot, Fondatrice du collectif #PasTaPotiche
Manon Laurent, Présidente de l’ONG ReAct
Marie-Thérèse Martinelli, Secrétariat national de la Marche Mondiale des Femmes – France
Marilyn Baldeck, Directrice de l’AVFT
Mélanie Luce, Présidente de l’UNEF
Mireille Dispot, Secrétaire Nationale a l’égalité des chances CFE-CGC
Monique Dental, Présidente fondatrice Réseau Féministe « Ruptures »
Muriel Salmona, Présidente de l’association Mémoire Traumatisque et Victimologie
Murielle Guilbert, Secrétaire nationale de l’union syndicale Solidaires
Pascale Coton, Vice-présidente de la Cftc
Philippe Lévêque, Directeur général de CARE France
Roselyne Rollier, Présidente Maison des Femmes Thérèse Clerc
Sabine Salmon, présidente de Femmes Solidaires
Séverine Lemiere, Présidente Association FIT une femme un toit
Sigrid Gerardin, Secrétaire nationale de la FSU co-responsable secteur Femmes
Sophie Binet, Dirigeante confédérale de la CGT en charge des droits des femmes
Suzy Rojtman, Porte parole Collectif National pour les Droits des Femmes
Youlie Yamamoto, Animatrice du Collectif À cause de Macron

Le 23 novembre, nous marcherons contre toutes les violences sexistes et sexuelles !

20 Nov

Femmes Solidaires participera à la marche #NousToutes contre les violences masculines.
Départ collectif de Fontenay : RDV à 13h30 devant le RER Fontenay-sous-Bois

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Le 23 novembre, nous marcherons contre toutes les violences sexistes et sexuelles !

Tribune collective parue dans Le Monde
Le 25 novembre, c’est la journée internationale de lutte contre les violences masculines, et cette année encore, nous marcherons. Nous marcherons le samedi 23 novembre, à Paris à la marche organisée par le collectif #Noustoutes, et dans toute la France, pour crier notre colère contre l’impunité des hommes, coupables de violences contre les femmes et les filles.

Ce que nous voulons, c’est crier. Et dans ce cri, il y aura les cris des 94.000 femmes violées et les pleurs des 225.000 femmes victimes de violences conjugales chaque année en France. Et bien pire encore : au centre de ce cri, il y aura le son assourdissant du silence des 136 femmes déjà tuées en 2019, victimes de féminicides, et celui de toutes les femmes que les violences masculines ont détruites ou poussées au suicide.

Ce que nous voulons, c’est hurler. Et dans ce hurlement, il y aura la souffrance des 4 millions de femmes et hommes victimes d’inceste, il y aura le cri silencieux des 165.000 enfant.es violées chaque année en France, dans une quasi-totale impunité (0,4% des violeurs pédocriminels, et 1% des violeurs seront condamnés).

Ces chiffres ne sont pas que des statistiques, c’est un pouvoir réel, concret, des hommes sur les femmes. La domination masculine, ce sont les hommes qui considèrent, en tant que classe, avoir le droit de considérer les femmes et les enfants comme des objets, avoir le droit de se les approprier, de les frapper, de les violer, de les acheter et de les vendre. Les conséquences psycho-traumatiques de ces violences sont aussi massives que l’impunité des hommes coupables.

« L’inceste est la filière de recrutement » de la prostitution, rappelait Andrea Dworkin (42% des femmes en prostitution sont des victimes de pédocriminels); parce qu’ayant subi des violences sexuelles, beaucoup de filles et de femmes sont contraintes à des mécanismes de dissociation psychotraumatique pour survivre et avoir l’impression de prendre le dessus. Lorsque des hommes imposent des actes sexuels à des filles et à des femmes, par l’emprise de l’argent, par la terreur des proxénètes et des pornocrates, ce ne sont rien d’autre que des viols tarifés. La loi abolitionniste de 2016 qui dépénalise les personnes en prostitution, et qui renforce la lutte contre les proxénètes et les « clients » prostitueurs doit être appliquée partout en France. Le « consentement » ne devrait pas s’acheter, le désir et la volonté ne le peuvent jamais. Il ne peut y avoir de lutte efficace contre les violences sans dénoncer ce continuum des violences masculines.

Pourquoi est-ce si lent ? Les femmes n’ont pas le temps d’attendre. Nous voulons que le Grenelle contre les violences conjugales débouche sur des mesures concrètes, transversales à toutes les violences faites contre les femmes, et dotées du budget nécessaire. Nous voulons que la “grande cause du quinquennat” signifie politique publique ambitieuse, avec une méthode, des mesures, des moyens, ainsi qu’une évaluation systématique et transparente des dispositifs mis en place.

Contre toutes les violences masculines, contre toutes les violences, en particulier celles que commettent des hommes sur des femmes lesbiennes, des femmes victimes de racisme, des mères, des filles, des femmes parmi les plus précaires, des femmes en situation de handicap, pour l’universalité des droits fondamentaux des femmes, contre le système prostitueur et pornocriminel, nous marcherons le 23 novembre !
Organisations signataires : 

Isabelle Aubry, AIVI; Marie-Hélène Franjou, Amicale du Nid; Marie-Noelle Bas, Chiennes de garde; Marie-Josephe Devilliers, CIAMS; Suzy Rotjman, CNDF; Marie-Claude Bertrand, CNFF; Emmanuelle Piet, Collectif Féministe contre le Viol; Catherine Morin Le Sec’h, CQFD Lesbiennes Féministes; Florence Montreynaud, Encore Féministes !; Françoise Brié, Fédération Nationale Solidarité Femmes; Inna Shevchenko, FEMEN; Claire Desaint, Femmes pour le Dire, Femmes pour agir; Sabine Salmon, Femmes Solidaires; Yves Scelles, Fondation Scelles; Lilian Halls-French, Initiative Féministe EuroMed; Jocelyne Adriant-Mebtoul, La CLEF; Claudie Lesselier, Maison des femmes de Paris; Nelly Martin, Marche mondiale des femmes; Murielle Salmona, Mémoire Traumatique et Victimologie; Claire Quidet, Mouvement du Nid; Céline Piques, Osez le Féminisme !; Marion, Pépite sexistePlanning Familial 94; Catherine Quentier, RAJFIRE; Michèle Vianès, Regards de femmes; Monique Dental, Réseau féministe Ruptures; Huguette Klein, Réussir l’Égalité Femmes-Hommes; Gérard Biard, Zéro Macho.
Personnalités signataires :

Fatima Benomar, Co-fondatrice des effrontées; Hélène Bidard, Adjointe à la Maire de Paris, en charge de l’égalité femmes/hommes et la lutte contre les discriminations; Danielle Bousquet, Présidente du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (2013-2019); Margaux Collet, autrice; Catherine Coutelle, ex-députée et présidente de la délégation  aux droits des femmes (2012-2017); Typhaine D, autrice, comédienne féministe, Caroline De Haas, militante féministe; Christine Delphy, sociologue et directrice de recherches CNRS; Claire Guiraud, militante féministe; Ghada Hatem-Gantzer, médecin-chef de la Maison des femmes; Rosen Hicher, survivante de la prostitution et militante féministe; Mie Kohiyama, présidente de “Moi aussi Amnésie”; Marie Laguerre, militante féministe; Coralie Miller, autrice, metteuse en scène; Maud Olivier, ex-députée, rapporteure du projet de loi contre le système prostitueur; Raphaëlle Remy-Leleu, autrice; Laurence Rossignol, Sénatrice, ex-Ministre des droits des femmes, présidente de l’Assemblée des femmes.

(*) Texte d’appel inspiré par le discours “Je veux une trêve de 24h durant laquelle il n’y aura pas de viol” d’Andréa Dworkin, pionnière de la lutte contre les violences masculines et du système porno-prostitutionnel.

Soirée-débat « Combattre l’exposition »

13 Nov
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Cette année, à l’occasion de la Quinzaine de la Solidarité Internationale et de la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, nous avons travaillé une programmation avec « Excision, parlons-en » et la maison d’édition Des ronds dans l’O.
 
Du 16 au 30 novembre, nous vous invitons à découvrir trois expositions dans la grande salle d’expo de la Maison du Citoyen :
– « Fuir l’excision, parcours de femmes réfugiées ». Réalisée par Excision parlons-en, cette exposition mets en lumière le parcours de la combattante des femmes qui menacée ou victime d’excision, ont rejoint la France pour se protéger elles-mêmes ou leurs filles ; à travers le parcours de trois femmes illustré par de très belles photographies.
– « Awa, une histoire d’excision en bande dessinée ». Extrait de la bande dessinée « En chemin, elle rencontre… les artistes se mobilisent contre les violences faites aux femmes » par la maison d’édition Des ronds dans l’O.
– « Kimbidalé », présentation du projet de lutte contre l’excision menée en Ethiopie par Femmes Solidaires.
 
La soirée d’inauguration aura lieu le mardi 19 novembre à 19h, à la Maison du Citoyen ; en présence de Diaryatou BAH, présidente d’Excision, parlons-en et autrice d’une autobiographie intitulée « On m’a volé mon enfance ».
 
Notre amie comédienne Valérie Haltebourg sera présente pour lire des témoignages
Cette soirée sera l’occasion d’échanger avec Diaryatou Bah et Adia Sakira (Excision Parlons-en), Marie Moinard (Des ronds dans l’O) et bien sûr Femmes Solidaires sur les réalités de l’excision aujourd’hui et les combats qu’il reste à mener pour éradiquer ce fléau.
 
La rencontre suivie d’une séance de dédicace avec la librairie Mot à mot et d’un buffet éthiopien solidaire avec l’association Karera.
 
Mardi 19 novembre – 19h
Maison du Citoyen et de la Vie Associative
16 rue du Révérend Père Aubry
94120 Fontenay-sous-Bois
 
Entrée libre

Soutien aux femmes de chambres grévistes de l’hôtel Ibis Batignolles

19 Sep
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Rassemblements en soutien aux femmes de chambres grévistes de l’hôtel Ibis Batignolles
 
FEMMES SOLIDAIRES PARIS ET LA COORDINATION ILE DE FRANCE appellent aux rassemblements de soutien des femmes de chambres en grève depuis 2 mois, pour dénoncer l’exploitation qu’elles subissent.
 
1/ Rassemblement ce jeudi 19 septembre à 12 h devant l’hôtel Ibis Batignolles
10 rue Bernard Buffet – 75017 PARIS
Metro ligne 13 ou Tramway T3b : station Porte de Clichy
 
2/ Rassemblement et concert de soutien ce vendredi 20 septembre à partir de
17 H 00
Parc Martin-Luther-King
Près de l’entrée du 151 rue Cardinet
Métro Brochant ou Porte de Clichy
 
Cette grève est une bataille pour la dignité humaine. Elles se battent contre le sexisme, le racisme, le capitalisme et toutes les formes de domination mis en place par le groupe ACCOR.
Elles refusent l’impunité de l’ex Directeur après le viol de l’une d’elles.
 
Leurs revendications sont légitimes. Elles demandent à être embauchées par l’Hôtel Ibis pour en finir avec le sous traitance – Ste STN
Soyons nombreuses et nombreux avec DRAPEAUX.
 
Pour les soutenir en participant à la caisse de grève en ligne, c’est par ici : https://www.lepotsolidaire.fr/pot/0oz7r5n8

Fêtes de la Madelon

13 Juin

Cette année encore, nous serons présentes aux Fêtes de la Madelon!

Notre stand sera situé dans le village de la solidarité (haut du parc de la Mairie).

Venez nous y rencontrer, échanger et jouer ensemble aux jeux féministes pour petit.e.s et grand.e.s de The Moon Project!

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UNIV’ POP – #METOO

29 Mar

Nous vous invitons à participer à la conférence de l’Université Populaire de Fontenay-sous-Bois sur le thème du mouvement « Me Too ».

UNIV’ POP – #METOO

Meetoo

Qu’est-ce qui a changé ? Qu’est-ce qui doit encore changer ?

Il y a 18 mois, la simple chute médiatisée d’un prédateur sexuel à Hollywood, a mis en route une réaction en chaine, que bien des scandales auparavant n’avaient pas produite.

L’onde de choc s’est propagée à l’ensemble des lieux de pouvoirs du monde occidental.

Et via les réseaux sociaux, des dizaines de milliers de témoignages ont jeté une lumière crue sur la réalité des rapports entre les femmes et les hommes. Des sujets intimes se sont politisés.

Mais depuis ?
Qu’est-ce que cette libération de la parole a changé ?
La prise de conscience est-elle si générale ?
Comment les sphères du pouvoir, du travail, de la famille sont-elles impactées ?
Une nouvelle révolution dans les rapports femmes – hommes est-elle en marche ?
À quoi ce mouvement devrait-il aboutir ?

Débat et ateliers avec

Caroline De Haas, féministe
Camille Froidevaux-Metterie, professeure en sciences politique
Mathilde Larrère, historienne
DrKpote, animateur de prévention
Marie-Hélène Lahaye, juriste
Delphine Beauvois, auteure de livres jeunesse

14H : LE DÉBAT AVEC

Caroline De Haas

Militante féministe reconnue, elle a fondé « Osez le féminisme », participé à la création de « NousToutes.org »… Elle est à l’initiative de nombreuses actions contre le sexisme ordinaire, le harcèlement…

Camille Froidevaux-Metterie

Professeure de Sciences politiques, ses travaux portent sur les transformations de la condition féminine à l’époque contemporaine. La question du corps et de l’intime est au centre de sa réflexion. Elle est l’auteure de La Révolution Du Féminin (2015) et Le Corps Des Femmes. La Bataille de l’Intime (2018).

Michèle Riot-Sarcey

Professeure émérite d’histoire contemporaine et d’histoire du genre à Paris-VIII, historienne du féminisme, de la politique et des révolutions du XIXe siècle, militante. Elle a publié de nombreux ouvrages dont La Démocratie à l’Épreuve Des Femmes, Histoire du Féminisme, Le Procès de La Liberté, Une Histoire Souterraine du XIXe siècle en France…

 

16 h 30 – 18 h 00 : ATELIERS

Deux ateliers parallèles pour aborder des sujets sur lesquels il faut parler, échanger, travailler. Les deux animateurs apporteront leur connaissance et leur expérience dans ces discussions.

Comment on « en » parle avec les ados ?

La sexualité, les relations entre filles et garçons, comment en parler avec nos ados ? L’atelier sera animé par Dr Kpote (nom de scène !), animateur de prévention dans les lycées et centres d’apprentissage. Depuis 15 ans, chaque semaine, il rencontre des dizaines de lycéens, avec lesquels il tente de dialoguer sur ces sujets.

Le corps maltraité des femmes

Avec son livre « Accouchement, les femmes méritent mieux », Marie-Hélène Lahaye a mis au premier plan le sujet des violences obstétricales, liées à un régime encore patriarcal de l’accouchement. Avec elle, il sera question de témoigner, de renverser des idées reçues, de changer des pratiques médicales, pour permettre aux femmes de se réapproprier leur corps avant ou après un accouchement.

Accueil des enfants : Atelier Philo

Delphine Beauvois, auteure de livres jeunesse, animera un atelier « philo » pour les enfants de 5 à 8 ans. Le nombre de places est limité.
Pour cet atelier, merci de réserver auprès de la Maison du Citoyen au 01 49 74 76 90.

 

SAMEDI 30 MARS
14H – 18H ENTRÉE LIBRE
MAISON DU CITOYEN ET
DE LA VIE ASSOCIATIVE