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Nous ne voulons pas de médaille, mais l’égalité et la fin des violences au travail

25 Juin

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Nous sommes signataires de cette lettre ouverte, dans laquelle une trentaine de responsables d’organisations syndicales, associations et ONG demandent au Président de la République d’agir contre les violences sexuelles et sexistes au travail.

A lire ci-dessous ⤵️

📍 Signez la pétition : https://agir.actionaid.fr/stop-violences-travail/

« Monsieur le Président, si la France fait face à la crise sanitaire, c’est notamment grâce à l’engagement des femmes : en première ligne pour assurer les activités essentielles, en télétravail tout en permettant la continuité pédagogique de leurs enfants, et auprès de nos aînés dont elles assurent majoritairement la prise en charge… Le confinement a aussi entraîné une augmentation des violences domestiques, une hausse de plus de 30% de signalements ayant ainsi été constatée. Pourtant, à l’heure du déconfinement, les femmes pourraient être – à nouveau – oubliées, sommées de remiser leurs revendications pour ne pas accroître les difficultés économiques des entreprises. Un jour d’après comme avant, en pire?

Ce 21 juin, il y a un an, l’Organisation Internationale du Travail, adoptait la première norme internationale concernant l’élimination de la violence et du harcèlement dans le monde du travail. Arrachées par la mobilisation des femmes et le mouvement syndical, la convention et la recommandation sont ambitieuses et novatrices et constituent le premier texte international contraignant visant à lutter contre le harcèlement et les violences au travail. Elles exigent des États et des employeurs la mise en place de politiques systématiques de prévention et de protection des victimes, que les violences aient lieu au travail ou dans le cadre domestique. Ces progrès majeurs ne pourront voir le jour que si cette convention est ratifiée par les États.

La quasi-totalité des employeurs n’a toujours aucun plan de prévention pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles

Tandis que plusieurs États s’apprêtent à le faire à l’image de l’Uruguay, le silence semble de mise dans l’Hexagone. Malgré nos multiples interpellations, et en dépit de l’annonce de la Ministre du Travail d’engager « sans tarder la concertation avec l’ensemble des acteurs », le gouvernement ne nous a pas tenues informées de l’avancement de ce processus qui semble pourtant déjà engagé : à ce jour, ni ouverture de négociations tripartites avec les acteurs sociaux, ni publication du calendrier parlementaire nécessaires pour cette ratification au niveau national. Pire, le gouvernement laisse entendre que si une ratification a lieu, elle pourrait se faire sans modification du droit national, donc sans avancée sociale.

Monsieur le Président, cette ratification doit être l’occasion de changer la donne en France et de nous doter d’une législation de référence pour éradiquer les violences sexistes et sexuelles au travail et créer des droits pour les victimes de violences conjugales à l’image du Canada, de l’Espagne, des Philippines, ou encore de la Nouvelle-Zélande. Elle doit être le signe que « le jour d’après ne sera pas un retour au jour d’avant »! Nous souhaitons que la ratification de la convention soit l’occasion d’améliorer le droit français sur plusieurs points clés. Alors qu’en France, 30% des salariées ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement sur leur lieu de travail, la quasi-totalité des employeurs n’a toujours aucun plan de prévention pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Il est urgent d’en faire un sujet obligatoire de négociation à tous les niveaux sous peine de sanction pour les employeurs. L’ensemble des professionnels, des représentants du personnel et des salariés doivent être formés et sensibilisés pour lutter contre ces violences.

La France doit sécuriser l’emploi et la carrière des victimes de violences, que celles-ci aient un lien avec le travail ou non, en mettant en place plusieurs mesures

En France, 70% des victimes de violences au travail déclarent n’en avoir jamais parlé à leur employeur. Et pour cause, quand elles le font, 40 % estiment que la situation s’est réglée en leur défaveur, par une mobilité forcée voire un licenciement. Dans la lignée de la convention adoptée à l’OIT, la France doit sécuriser l’emploi et la carrière des victimes de violences, que celles-ci aient un lien avec le travail ou non, en mettant en place plusieurs mesures : le droit à des aménagements d’horaires, de poste, des congés payés, la possibilité d’une mobilité fonctionnelle ou géographique choisie, ainsi que l’accès à une prise en charge médico-sociale et psychologique des victimes sans frais. Pour garantir le droit au travail et le maintien en poste des femmes victimes de violences conjugales, il convient d’interdire leur licenciement comme c’est le cas pour les victimes de violences au travail.

La Convention (n°190) de l’OIT pointe la nécessité d’accorder une attention particulière aux facteurs de risques exposant à la violence, comme le travail isolé, de nuit, et aux personnes en situation de vulnérabilité. Nous pensons que sa transposition dans le droit français est l’occasion d’adopter des mesures spécifiques pour protéger notamment les personnes migrantes, les personnes LGBTQI+ ainsi que les travailleurs précaires.

Enfin, la France a aussi une responsabilité à l’étranger à travers l’activité de ses multinationales. Dans le cadre du devoir de vigilance, il est nécessaire d’imposer aux entreprises de prévenir la survenance de telles violences dans l’ensemble de leurs chaînes d’approvisionnement.

En France comme dans le reste du monde, les violences tuent, brisent et humilient les femmes. Elles sont au fondement des rapports de domination. La ratification de cette Convention (n°190) de l’OIT offre l’opportunité d’y mettre fin en se dotant d’une législation et des moyens humains et financiers nécessaires.

Nous vous demandons, à l’instar de la CNCDH qu’une négociation tripartite en France soit rapidement organisée pour mettre en œuvre les instruments adoptés le 21 juin 2019.

Monsieur le Président, nous ne voulons pas de médaille. Nous voulons l’égalité et la fin des violences. »

Liste des signataires :

Ana Azaria, Présidente de Femmes Egalité
Aurélie Trouve, Porte Parole d’ATTAC
Béatrice Lestic, Secrétaire nationale de la CFDT
Carole Bécuve, Responsable des ateliers du travail
Caroline Brac de la Perrière, Directrice du Fonds pour Les femmes en Méditerranée
Caroline De Haas, #NousToutes
Catherine Sophie Dimitroulias, Présidente de l’Association des Femmes de l’Europe Méridionale (AFEM)
Christiane Marty, Fondation Copernic
Claire Charlès, Secrétaire Générale des Effrontées
Emilie Trigo, Secrétaire Nationale de l’UNSA
Françoise Picq, Association Nationale des Etudes Féministes
Françoise Vinson, Vice-présidente ActionAid France
Irène Ansari, Coordinatrice Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID
Laura Jovignot, Fondatrice du collectif #PasTaPotiche
Manon Laurent, Présidente de l’ONG ReAct
Marie-Thérèse Martinelli, Secrétariat national de la Marche Mondiale des Femmes – France
Marilyn Baldeck, Directrice de l’AVFT
Mélanie Luce, Présidente de l’UNEF
Mireille Dispot, Secrétaire Nationale a l’égalité des chances CFE-CGC
Monique Dental, Présidente fondatrice Réseau Féministe « Ruptures »
Muriel Salmona, Présidente de l’association Mémoire Traumatisque et Victimologie
Murielle Guilbert, Secrétaire nationale de l’union syndicale Solidaires
Pascale Coton, Vice-présidente de la Cftc
Philippe Lévêque, Directeur général de CARE France
Roselyne Rollier, Présidente Maison des Femmes Thérèse Clerc
Sabine Salmon, présidente de Femmes Solidaires
Séverine Lemiere, Présidente Association FIT une femme un toit
Sigrid Gerardin, Secrétaire nationale de la FSU co-responsable secteur Femmes
Sophie Binet, Dirigeante confédérale de la CGT en charge des droits des femmes
Suzy Rojtman, Porte parole Collectif National pour les Droits des Femmes
Youlie Yamamoto, Animatrice du Collectif À cause de Macron

Signez pour l’entrée de Marie-Claude Vaillant-Couturier au Panthéon

11 Mai
Femmes solidaires est mobilisée pour l’entrée de Marie-Claude Vaillant-Couturier au Panthéon. Pour signer la pétition, c’est par ici : https://www.change.org/p/monsieur-l…

Monsieur le Président de la République,

Nous venons par la présente solliciter de votre haute bienveillance une demande qui nous est chère et qui est de votre seul ressort. Nous souhaitons que vous puissiez faire entrer Marie-Claude Vaillant-Couturier dans la crypte du Panthéon au côté de sa chère amie et camarade de déportation Geneviève de Gaulle-Anthonioz. Il nous semble qu’au regard de ce qu’elle a apporté à notre pays et des valeurs qu’elle a défendues, tant dans ses convictions que dans ses actes, elle devrait naturellement trouver sa place auprès des grand.e.s femmes et hommes envers lesquel.le.s la Patrie est reconnaissante. Permettez-nous de porter à votre connaissance quelques étapes de sa vie qui nous semblent pouvoir vous convaincre de la légitimité de notre démarche.

En 1933, toute jeune reporter à la revue Vu comme photographe, deux mois après l’accession d’Hitler au pouvoir, elle réalise clandestinement, au péril de sa vie, les premiers clichés des camps d’Oranienburg et de Dachau, publiés dès son retour en France afin de dénoncer la politique du parti nazi.

Dès l’été 1940, engagée au Parti communiste, elle entre dans la Résistance et participe à des publications clandestines, notamment à L’Université Libre et à l’édition de L’Humanité clandestine. Elle assure la liaison entre la résistance civile (Comité des Intellectuels du Front national de lutte pour l’indépendance de la France) et la résistance militaire de l’Organisation spéciale.

Le 9 février 1942, elle est arrêtée à la suite d’une opération des brigades spéciales avec 150 autres résistant.e.s communistes. Les hommes seront fusillés au Mont-Valérien tandis que les femmes seront déportées à Auschwitz-Birkenau puis à Ravensbrück. Son convoi, parti de Compiègne le 24 janvier 1943, comprenait 232 femmes et seulement 49 d’entre elles sont rentrées.

A la libération du camp de Ravensbrück le 30 avril 1945, Marie-Claude Vaillant-Couturier fait le choix de rester pour accompagner les Français.e.s intransportables. Elle sera la dernière Française à quitter le camp le 25 juin 1945. Son courage et sa bienveillance auprès de ses camarades de déportation sont salués par tous et toutes, y compris par la presse française. Ainsi Le Monde fait paraître un article en juin 1945 insistant sur l’incomparable loyauté de Marie-Claude Vaillant-Couturier : « Chaque jour, cette magnifique Française parcourt les blocs, relève les courages, donne de l’espoir qui n’est souvent que de l’illusion. Le mot de sainteté vient à l’esprit quand on voit cette grande sœur de charité auprès de ces hommes et ces femmes qui meurent chaque jour ».

En 1945, à son retour bien qu’épuisée, elle participe à l’Assemblée constituante. Elle sera par la suite plusieurs fois députée de la Seine et vice-présidente de l’Assemblée nationale.

Le lundi 28 janvier 1946, lors de la quarante-quatrième journée, Marie-Claude est citée comme témoin au Tribunal de Nuremberg. Lors de son témoignage face aux criminels nazis, elle affrontera ces derniers avec courage et responsabilité. Elle témoignera du sort fait à ses camarades des 31 000 mais aussi du génocide des juifs et des tziganes et sera en mesure de parler en détail de nombreux convois dans lesquels elles et ils périrent.

Dès son retour des camps, Marie-Claude Vaillant-Couturier voue le reste de son existence à la justice sociale et à la mémoire de ses camarades mort.e.s en déportation. Membre dirigeante de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes dès 1945, elle en devient ensuite vice-présidente, puis co-présidente en 1978. Elle est également une des premières animatrices de l’Amicale d’Auschwitz. En 1964, devant l’Assemblée nationale, elle défend la notion d’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité, ouvrant ainsi la voie à la ratification par la France en 1968 de la Convention de l’ONU sur l’imprescriptibilité de ces crimes.

En 1987, elle est appelée par toutes les parties civiles à témoigner contre Klaus Barbie.

Lors de la création de la Fondation pour la Mémoire de la déportation en 1990, elle en est désignée unanimement présidente, puis présidente d’honneur jusqu’à son décès.

Dès le 20 novembre 1945, Marie-Claude Vaillant-Couturier est nommée Chevalier de la Légion d’honneur puis élevée au grade d’Officier en 1981. Le 16 avril 1995, elle reçoit la cravate de Commandeur de la Légion d’honneur des mains de son amie Geneviève de Gaulle. Elle s’éteint le 11 décembre 1996 à Paris.

Enfin, cette grande militante féministe fut vice-présidente de l’Union des femmes françaises, aujourd’hui Femmes solidaires, et mena nombre de batailles pour l’égalité salariale et les droits des femmes.

Monsieur le Président, voici les quelques éléments que nous souhaitions porter à votre connaissance. Nous savons qu’une telle décision doit emporter un consensus national, mais Marie-Claude Vaillant-Couturier fait partie de ces femmes d’exception dont le parcours exemplaire fait l’unanimité au-delà de son engagement politique.

Dans l’espoir que notre demande retienne favorablement votre attention, veuillez recevoir, Monsieur le Président, nos salutations les plus respectueuses.

 

Sabine SALMONPrésidente nationale de Femmes solidaires, membre du Haut Conseil à l’Egalité,

Marie-José CHOMBART de LAUWE, résistante, déportée, Présidente de la Fondation pour la Mémoire de la déportation, Co-Présidente de l’Amicale de Ravensbrück et des Kommandos dépendants,

Jean VILLERET, résistant, déporté, Président de la Fédération nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes,

Jean-Claude PASSERAT, déporté, né à Ravensbrück,

Thomas GINSBURGER, fils de Marie-Claude Vaillant-Couturier,

Isabelle ANTHONIOZ-GAGGINI, fille de Geneviève de Gaulle-Anthonioz,

Marie-France CABEZA, fille de déportée, Co-Présidente de l’Amicale de Ravensbrück et des Kommandos dépendants,

Dominique DURAND, fils de déporté,  historien, auteur de Marie-Claude Vaillant-Couturier : une femme engagée,

Carine DELAHAIE, Rédactrice en Cheffe de Clara-magazine,

Patrick Apel-Muller Directeur de la rédaction de l’Humanité

Pierre LAURENT, Secrétaire national du PCF,

Anita BAUDOUINSecrétaire générale de la Fédération nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes,

Françoise BULFAY, Présidente nationale des Amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation.

Pétition : un-e enfant ne peut pas consentir!

6 Oct

Un-e enfant ne peut pas consentir!
Signez la pétition : https://www.change.org/p/un-e-enfant-ne-peut-pas-consentir

Une enfant de onze ans a été violée dans le Val d’Oise.
Pour le parquet de Pontoise, ça n’est pas considéré comme un viol même s’il y a eu par deux fois pénétration. Pourquoi ? Parce que pour le parquet il n’y a eu ni contrainte, ni menace, ni violence, ni surprise. La petite, tétanisée, n’a rien dit. Elle est donc supposée consentante. Ce ne sera qu’une atteinte sexuelle.
Le viol est effectivement défini ainsi dans le Code pénal : « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol »
Mais comment peut-on se poser la question du consentement à avoir un rapport sexuel pour un-e enfant de 11 ans ?
Nombre de pays ont adopté une législation écartant toute question de consentement ou d’absence de consentement à une relation sexuelle en dessous d’un certain âge.
Nous exigeons que toute pénétration commise par une personne majeure sur un-e mineur-e de 13 ans soit immédiatement qualifiée de viol, la contrainte résultant nécessairement de l’âge de la victime.

Premières signatures : Collectif féministe contre le Viol, Collectif féministe  » Ruptures », Collectif National pour les Droits des Femmes, Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et la Contraception, Coordination Lesbienne en France, les Effronté-e-s, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Femmes solidaires, Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie, Maison des Femmes de Paris, Marche Mondiale des Femmes, Mémoire Traumatique et Victimologie, Osez le Féminisme, Planning Familial, SOS les Enfants, SOS les Mamans, V. Idéaux

Femmes solidaires et l’association Protection sur Ordonnance s’engagent pour l’accès à la justice des femmes victimes de violences

11 Mar

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Femmes solidaires et l’association Protection sur Ordonnance s’engagent pour l’accès à la justice des femmes victimes de violences. 

II est difficile de libérer la parole des femmes victimes de violence ; et quand elles parviennent à mettre des mots sur ce qu’elles ont subi, l’ accès à la justice relève pour beaucoup d’entre elles du parcours de la combattante.

L’aide juridictionnelle est accordée sous critères de ressources. Pour avoir accès à l’aide juridictionnelle totale, il faut gagner moins de 1 000 euros net. Très concrètement, cela empêche aux femmes qui sont rémunérées au SMIC d’en bénéficier. Trop pauvres pour avoir les moyens de payer des frais d’avocat.e, trop « riches » pour être aidées.

Les conséquences sont dramatiques : non reconnaissance de leurs droits, besoin de protection insatisfait…

II est indispensable pour améliorer l’accès à l’aide juridictionnelle :

– d’augmenter le plafond d’attribution de l’aide juridictionnelle à hauteur du SMIC soit 1 143 € net.

Le montant de l’aide juridictionnelle partielle ne doit ensuite décroître que dans un minimurn de 50 % (aujourd’hui il descend à 15%). que la valeur de l’Unité de valeur (UV) soit augmentée pour permettre une juste rétribution de l’avocat pour couvrir ses charges et sa rémunération (ou augmenter le nombre d’unité de valeur ou en proposer une majoration)

Avancer pour les droits des femmes c’est donner accès à la justice à toutes et tous !

Engagez-vous, signez la pétition « Pour une aide juridictionnelle pour toutes les femmes victimes de violences »
https://www.change.org/p/monsieur-le-garde-des-sceaux-pour-l-acc%C3%A8s-%C3%A0-la-justice-des-femmes-victimes-de-violence

Adressée à Madame Rossignol, Ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes et à Monsieur Jean-Jacques Urvoas, Garde des Sceaux et Ministre de la Justice

 

Soutenons Jacqueline Sauvage !

21 Jan
La campagne pour obtenir la grâce présidentielle pour Jacqueline Sauvage continue. Condamnée à 10 ans de prison pour avoir abattu son agresseur et mari après 47 ans d’abus et de violences, Jacqueline Sauvage est actuellement incarcérée.

Femmes solidaires réitère son indignation face à la condamnation de la victime, qui a subi, ainsi que ses filles, l’insoutenable pendant des décennies.

Nous soutenons la pétition qui appelle le président François Hollande à gracier Jacqueline Sauvage.

Pour soutenir financièrement Jacqueline Sauvage et lui permettre de cantiner en prison : https://www.lepotcommun.fr/pot/75tthd5a

Pour signer la pétition : https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-accordez-la-gr%C3%A2ce-pr%C3%A9sidentielle-%C3%A0-jacqueline-sauvage

Une manifestation se tiendra ce samedi 23 janvier à 10h30, Place de la Bastille à Paris pour continuer de soutenir Jacqueline Sauvage et sa famille, et demander sa libération.