Meilleurs vœux pour année 2023 féministe!

18 Jan

Les Femmes Solidaires du Comité de Fontenay vous souhaitent une excellente année 2023.

Une année d’engagements et de luttes, une année féministe !

Retrouvons-nous pour célébrer cette nouvelle année autour d’une galette :

📅 Samedi 28 janvier à partir de 15h30

📍 Local J’en Zay en Vie – 23 avenue des Olympiades à Fontenay

Quinzaine de la Solidarité Internationale

14 Nov

A l’occasion de la Quinzaine de la Solidarité Internationale, le comité Femmes Solidaires de Fontenay participera à plusieurs évènements :

Campagne de soutien à Milagro Sala
Soirée « Construire un miracle » en soutien à Milagro Sala, prisonnière politique en Argentine, figure emblématique de la résistance des femmes argentines et de l’organisation Tupac Amaru.

🗓️ Lundi 21 novembre
📍 Maison du Citoyen et de la Vie Associative – 16 rue du Révérend Père Aubry à Fontenay-sous-Bois

Participation au Forum pour la Paix et intervention lors de la table-ronde « Les villes s’engagent pour la Paix » 🕊️

🗓️ Samedi 19 novembre

🕐 Ouverture du forum à 10h / Table-ronde à 11h45

📍 Maison du Citoyen et de la Vie Associative – 16 rue du Révérend Père Aubry à Fontenay-sous-Bois

Le programme complet de la Quinzaine est à retrouver ici.

Manifestation en soutien aux femmes d’Afghanistan

15 Sep

Nous vous relayons l’appel signé par Femmes solidaires, pour une manifestation en soutien aux femmes d’Afghanistan

POUR LES DROITS DES FEMMES, LA PAIX, LA LIBERTÉ ET L’ÉGALITÉ EN AFGHANISTAN, SOUTENONS LA RÉSISTANCE CONTRE LES TALIBANS

Rassemblement dimanche 19 septembre à 13h30
Place de la République

25 novembre : l’urgence, nos droits universels

25 Nov

[Communiqué de Femmes Solidaires]

25 novembre : l’urgence, nos droits universels
Toutes égales sur notre territoire

Le 25 novembre est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Cette année encore, Femmes solidaires a été active sur le terrain pour mener cette lutte, informer, orienter et accompagner les femmes victimes de violences et mener un plaidoyer local, national et international. Notre constat est clair : bien entendu, la crise sanitaire mondiale du Coronavirus a durement impacté la France. Cette crise se superpose à une crise économique et sociale.

Des militantes répondent à l’appel
Lors de la première période de confinement, les signalements de violences faites aux femmes ont augmenté de 30%. Femmes solidaires, comme toujours, a répondu présente. 50 comités et antennes ont maintenu des permanences militantes d’écoute, d’orientation et d’accompagnement des femmes. Ces permanences téléphoniques, en suivi par courriel, sms ou sur les réseaux sociaux sont réparties dans 12 régions et 32 départements de France. Femmes solidaires est une association militante, composée à 99% de bénévoles. La lutte contre les violences faites aux femmes repose, particulièrement dans les territoires enclavés ou isolés, sur l’engagement de militantes féministes. Près de la moitié d’entre elles ont utilisé un téléphone portable personnel pour répondre aux demandes. La réalité de la lutte contre les violences faites aux femmes est là. Nous avons été également très sollicitées dans les semaines qui ont suivi le déconfinement. Nous resterons mobilisées lors du second confinement.

La pauvreté une crise permanente
En deux mois de confinement, de mars à mai, près d’1 300 000 personnes ont sollicité le Secours populaire pour une aide alimentaire. La pauvreté a augmenté fortement, passant de 9,3 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en France à près de 12 millions en 2020. La précarité de l’emploi entraîne et accentue une précarité du logement ( difficulté à trouver un logement, à payer son loyer…), une précarité alimentaire (1 français sur 4 restreint les quantités dans son assiettes selon un sondage Ifop pour le Secours Populaire), une précarité sanitaire (les masques et les produits nettoyants pèsent lourd sur le budget des plus précaires) et une précarité électronique (1 français sur 4 ne possède ni ordinateur personnel, ni tablette utiles dans le contexte du télétravail ou de l’école à distance).
La précarité est une violence en elle-même et elle accentue d’autres violences
faites aux femmes, dont la violence prostitutionnelle.


Pas toutes égales sur tout le territoire
Nous faisons, cette année encore, le constat de l’inégalité territoriale. Nos droits
ne sont pas appliqués de la même façon en fonction de l’endroit où nous vivons, et
nous n’avons pas partout les moyens d’y accéder. Le désinvestissement dans le
service public et son démantèlement ont éloigné l’accès aux droits dans de
nombreux territoires.

Le féminisme vise à la transformation profonde de la société et nous affirmons
l’urgence de cette transformation. L’universalité de nos droits, c’est-à-dire la
garantie de l’application et de l’accès à ces droits indépendamment de l’endroit ou
nous naissons ou vivons, des traits physiques que nous avons, du milieu social dont
nous venons ou de nos opinions et une exigence minimale pour faire de l’égalité
entre les citoyen.ne.s un fait plutôt qu’un objectif.

Pour faire reculer les violences faites aux femmes et construire une société
libérée des rapports de domination, nous ne pouvons pas faire l’économie de
cette universalité. Nous réaffirmons l’urgence de rendre nos droits universels
sur l’ensemble du territoire. Toutes égales.

Paris, mardi 24 novembre 2020

Femmes Solidaires poursuit ses permanences pendant le confinement

9 Nov

♀️🗣Femmes Solidaires maintient ses permanences de soutien aux femmes victimes de violences avec un protocole sanitaire renforcé.

🗓Permanences les 1er et 3è samedis du mois de 10h à 12h au local de l’association au sein de J’en Zay en Vie. (23 av. des Olympiades).

📧 Pour prendre contact avec l’association :
laisser un message sur le répondeur au numéro habituel de l’association (01 48 77 21 16)
envoyer un courriel à l’adresse femmes.solidaires.fontenay@gmail.com (mode de prise de contact à privilégier)

🚨 Si elles se sentent en danger, les femmes peuvent quitter leur domicile avec leurs enfants à tout moment, et ce sans devoir disposer d’une attestation.

📄L’attestation de déplacement pour un rendez-vous doit être cochée sur la case : « Convocation judiciaire ou administrative et pour se rendre dans un service public »

📍Plus d’infos sur le fonctionnement de nos partenaires du réseau local de lutte contre les violences conjugales sur le site de la Ville de Fontenay-sous-Bois :
https://www.fontenay.fr/actualites/evenements-1309/violences-conjugales-2187.html?cHash=60ef0d2483c2b3e4df7e3bbade392d60

Pour information, les associations Fontenay Diversité, Assouevam et la LDH poursuivent les permanences d’accès au droit pour les étrangers.eres avec des modalités adaptées.

Nous ne voulons pas de médaille, mais l’égalité et la fin des violences au travail

25 Juin

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Nous sommes signataires de cette lettre ouverte, dans laquelle une trentaine de responsables d’organisations syndicales, associations et ONG demandent au Président de la République d’agir contre les violences sexuelles et sexistes au travail.

A lire ci-dessous ⤵️

📍 Signez la pétition : https://agir.actionaid.fr/stop-violences-travail/

« Monsieur le Président, si la France fait face à la crise sanitaire, c’est notamment grâce à l’engagement des femmes : en première ligne pour assurer les activités essentielles, en télétravail tout en permettant la continuité pédagogique de leurs enfants, et auprès de nos aînés dont elles assurent majoritairement la prise en charge… Le confinement a aussi entraîné une augmentation des violences domestiques, une hausse de plus de 30% de signalements ayant ainsi été constatée. Pourtant, à l’heure du déconfinement, les femmes pourraient être – à nouveau – oubliées, sommées de remiser leurs revendications pour ne pas accroître les difficultés économiques des entreprises. Un jour d’après comme avant, en pire?

Ce 21 juin, il y a un an, l’Organisation Internationale du Travail, adoptait la première norme internationale concernant l’élimination de la violence et du harcèlement dans le monde du travail. Arrachées par la mobilisation des femmes et le mouvement syndical, la convention et la recommandation sont ambitieuses et novatrices et constituent le premier texte international contraignant visant à lutter contre le harcèlement et les violences au travail. Elles exigent des États et des employeurs la mise en place de politiques systématiques de prévention et de protection des victimes, que les violences aient lieu au travail ou dans le cadre domestique. Ces progrès majeurs ne pourront voir le jour que si cette convention est ratifiée par les États.

La quasi-totalité des employeurs n’a toujours aucun plan de prévention pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles

Tandis que plusieurs États s’apprêtent à le faire à l’image de l’Uruguay, le silence semble de mise dans l’Hexagone. Malgré nos multiples interpellations, et en dépit de l’annonce de la Ministre du Travail d’engager « sans tarder la concertation avec l’ensemble des acteurs », le gouvernement ne nous a pas tenues informées de l’avancement de ce processus qui semble pourtant déjà engagé : à ce jour, ni ouverture de négociations tripartites avec les acteurs sociaux, ni publication du calendrier parlementaire nécessaires pour cette ratification au niveau national. Pire, le gouvernement laisse entendre que si une ratification a lieu, elle pourrait se faire sans modification du droit national, donc sans avancée sociale.

Monsieur le Président, cette ratification doit être l’occasion de changer la donne en France et de nous doter d’une législation de référence pour éradiquer les violences sexistes et sexuelles au travail et créer des droits pour les victimes de violences conjugales à l’image du Canada, de l’Espagne, des Philippines, ou encore de la Nouvelle-Zélande. Elle doit être le signe que « le jour d’après ne sera pas un retour au jour d’avant »! Nous souhaitons que la ratification de la convention soit l’occasion d’améliorer le droit français sur plusieurs points clés. Alors qu’en France, 30% des salariées ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement sur leur lieu de travail, la quasi-totalité des employeurs n’a toujours aucun plan de prévention pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Il est urgent d’en faire un sujet obligatoire de négociation à tous les niveaux sous peine de sanction pour les employeurs. L’ensemble des professionnels, des représentants du personnel et des salariés doivent être formés et sensibilisés pour lutter contre ces violences.

La France doit sécuriser l’emploi et la carrière des victimes de violences, que celles-ci aient un lien avec le travail ou non, en mettant en place plusieurs mesures

En France, 70% des victimes de violences au travail déclarent n’en avoir jamais parlé à leur employeur. Et pour cause, quand elles le font, 40 % estiment que la situation s’est réglée en leur défaveur, par une mobilité forcée voire un licenciement. Dans la lignée de la convention adoptée à l’OIT, la France doit sécuriser l’emploi et la carrière des victimes de violences, que celles-ci aient un lien avec le travail ou non, en mettant en place plusieurs mesures : le droit à des aménagements d’horaires, de poste, des congés payés, la possibilité d’une mobilité fonctionnelle ou géographique choisie, ainsi que l’accès à une prise en charge médico-sociale et psychologique des victimes sans frais. Pour garantir le droit au travail et le maintien en poste des femmes victimes de violences conjugales, il convient d’interdire leur licenciement comme c’est le cas pour les victimes de violences au travail.

La Convention (n°190) de l’OIT pointe la nécessité d’accorder une attention particulière aux facteurs de risques exposant à la violence, comme le travail isolé, de nuit, et aux personnes en situation de vulnérabilité. Nous pensons que sa transposition dans le droit français est l’occasion d’adopter des mesures spécifiques pour protéger notamment les personnes migrantes, les personnes LGBTQI+ ainsi que les travailleurs précaires.

Enfin, la France a aussi une responsabilité à l’étranger à travers l’activité de ses multinationales. Dans le cadre du devoir de vigilance, il est nécessaire d’imposer aux entreprises de prévenir la survenance de telles violences dans l’ensemble de leurs chaînes d’approvisionnement.

En France comme dans le reste du monde, les violences tuent, brisent et humilient les femmes. Elles sont au fondement des rapports de domination. La ratification de cette Convention (n°190) de l’OIT offre l’opportunité d’y mettre fin en se dotant d’une législation et des moyens humains et financiers nécessaires.

Nous vous demandons, à l’instar de la CNCDH qu’une négociation tripartite en France soit rapidement organisée pour mettre en œuvre les instruments adoptés le 21 juin 2019.

Monsieur le Président, nous ne voulons pas de médaille. Nous voulons l’égalité et la fin des violences. »

Liste des signataires :

Ana Azaria, Présidente de Femmes Egalité
Aurélie Trouve, Porte Parole d’ATTAC
Béatrice Lestic, Secrétaire nationale de la CFDT
Carole Bécuve, Responsable des ateliers du travail
Caroline Brac de la Perrière, Directrice du Fonds pour Les femmes en Méditerranée
Caroline De Haas, #NousToutes
Catherine Sophie Dimitroulias, Présidente de l’Association des Femmes de l’Europe Méridionale (AFEM)
Christiane Marty, Fondation Copernic
Claire Charlès, Secrétaire Générale des Effrontées
Emilie Trigo, Secrétaire Nationale de l’UNSA
Françoise Picq, Association Nationale des Etudes Féministes
Françoise Vinson, Vice-présidente ActionAid France
Irène Ansari, Coordinatrice Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID
Laura Jovignot, Fondatrice du collectif #PasTaPotiche
Manon Laurent, Présidente de l’ONG ReAct
Marie-Thérèse Martinelli, Secrétariat national de la Marche Mondiale des Femmes – France
Marilyn Baldeck, Directrice de l’AVFT
Mélanie Luce, Présidente de l’UNEF
Mireille Dispot, Secrétaire Nationale a l’égalité des chances CFE-CGC
Monique Dental, Présidente fondatrice Réseau Féministe « Ruptures »
Muriel Salmona, Présidente de l’association Mémoire Traumatisque et Victimologie
Murielle Guilbert, Secrétaire nationale de l’union syndicale Solidaires
Pascale Coton, Vice-présidente de la Cftc
Philippe Lévêque, Directeur général de CARE France
Roselyne Rollier, Présidente Maison des Femmes Thérèse Clerc
Sabine Salmon, présidente de Femmes Solidaires
Séverine Lemiere, Présidente Association FIT une femme un toit
Sigrid Gerardin, Secrétaire nationale de la FSU co-responsable secteur Femmes
Sophie Binet, Dirigeante confédérale de la CGT en charge des droits des femmes
Suzy Rojtman, Porte parole Collectif National pour les Droits des Femmes
Youlie Yamamoto, Animatrice du Collectif À cause de Macron

Reprise des permanences

14 Mai
Femmes Solidaires reprend ses permanences d’aide et d’accompagnement aux femmes victimes de violences ou en difficulté dans ses locaux.
📍Prochaine permanence : samedi 16 mai de 10h30 à 12h à J’en Zay en Vie (23 av. des Olympiades)
Si vous ne pouvez pas venir le samedi matin, nous pouvons vous recevoir à un autre moment, contactez-nous pour fixer un rdv
Par courriel : femmes.solidaires.fontenay@gmail.com
En laissant un message sur notre répondeur (ou en appelant samedi matin) : 01 48 77 21 16

Solidarités à Fontenay

7 Mai

 

Hier plusieurs Femmes Solidaires participaient avec Fontenay Diversité à la préparation et distribution des paniers de denrées alimentaires bio données par la Mairie pour des familles en difficulté. 50 familles ont pu en bénéficier.

 

➡️D’autres actions de solidarité s’organisent comme les cagettes de la Brigade de Solidarité Populaire. Des cagettes sont installées dans plusieurs quartiers de Fontenay. Vous pouvez y déposer des produits alimentaires, des produits d’hygiène, des produits pour bébé.. (voir carte des cagettes)
La Brigade de Solidarité Populaire participe aussi avec l’Effet Cairn à des étalages de produits alimentaires (pour l’instant devant le stade Le Tiec le vendredi de 15h à 17h et bientôt aux Larris)
Pour remplir les cagettes ou distribuer, des boulangeries solidaires et des commerces vous permettent de déposer un produit quand vous faîtes vos courses (Bulles de vie, Franprix du Kosmos, Franprix du Village, pharmacies Stalingrad et Jean Duhail…)
Des collectes sont aussi organisées devant deux magasins : Intermarché vers Val de Fontenay et Monoprix dans le vieux Fontenay (pour l’instant le jeudi pour achalander la distribution du vendredi)

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➡️Une liste récapitulant les contacts et infos utiles a été réalisée par les Brigades de solidarité populaire et l’effet Cairn :
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Violences, les gestes barrières

31 Mar

Femmes Solidaires Fontenay reste à votre écoute : femmes.solidaires.fontenay@gmail.com

18 Mar

Bonjour, comme vous pouvez l’imaginer, les permanences physiques de l’association sont suspendues. Conscientes que la période risque d’être particulièrement difficile pour celles qui vivent avec un homme violent, nous restons mobilisées.

Nous pouvons échanger par téléphone : laissez un message sur le répondeur au numéro habituel de l’association (01 48 77 21 16) que nous pouvons consulter à distance ou envoyez un mail à l’adresse femmes.solidaires.fontenay@gmail.com
Pour les non-fontenaysiennes, le 3919 continue à fonctionner.
En cas de danger, appelez le 17.

Bon courage à toutes 💪

nous toutes(visuel : association NousToutes)